Les Bleus l'ont fait, ils iront au Brésil

Les Bleus l'ont fait, ils iront au Brésil

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L’équipe de France a réalisé le match parfait pour renverser la vapeur face à l’Ukraine, avec une victoire 3-0 qui qualifie les Bleus pour le Mondial 2014. Les Tricolores sont revenus de très loin.

Dos au mur comme jamais depuis le début de cette campagne éliminatoire, l’équipe de France attaquait son barrage retour face à l’Ukraine avec deux buts de retard (0-2). Et dans un Stade de France très « bleu-blanc-rouge », les Tricolores montraient qu’ils avaient enfin compris l’urgence de la situation, avec une motivation exemplaire et un jeu très porté sur l’offensive. Cela payait immédiatement avec une pluie d’occasions d’entrée de jeu, mais Pyatov était parti pour un grand match dans les buts ukrainiens. Valbuena, à la baguette, faisait parler sa précision sur les coups de pied arrêtés pour porter le danger. Et le but de l’espoir arrivait. Sur un coup-franc repoussé dans l’axe, Ribéry tirait en force mais Pyatov repoussait, Sakho avait suivi pour marquer en angle fermé et faire exploser sa rage caractéristique (1-0, 22e). Les Bleus étaient déchainés, et étouffaient leurs adversaires. Benzema marquait même un but parfaitement valable en prolongeant un centre-tir de Ribéry, mais l’arbitre le refusait pour hors-jeu (30e). Ce n’était que partie remise puisque, après une énième parade de Pyatov sur un tir de Valbuena (31e), Benzema trouvait cette fois-ci l’ouverture. Sur un tir contré puis prolongé, l’attaquant du Real Madrid marquait de près, malgré une position de hors-jeu assez nette (2-0, 34e). La folie s’emparait du Stade de France, qui voyait ce retard être déjà refait. Logiquement, les Bleus avaient un petit coup de barre physique, mais Debuchy sauvait son camp sur sa ligne après un tir en pivot de Yarmolenko (45e). 

Au retour des vestiaires, les Tricolores retrouvaient leur volonté d’aller faire la différence, et un échange Valbuena-Ribéry obligeait presque Khacheridi à descendre Ribéry et récolter son deuxième carton, et donc quitter ses coéquipiers (47e). L’Ukraine était au bord de la rupture mais les Français manquaient de précision dans le dernier geste pour assommer leur adversaire. Cela durait jusqu’à la 72e minute et la récompense logique. Sur une longue action devant le but, les centres se multipliaient et Sakho poussait, en compagnie de Gusev, le ballon au fond des filets (3-0, 72e). Dès lors, les Français hésitaient entre le désir de se mettre définitivement à l’abri, et celui de gérer le score. Toutefois, l’Ukraine était au bout du rouleau, et cela permettait aux Bleus de tenir presque sereinement cette qualification, qui restera historique dans la manière avec laquelle elle a été obtenue, puisque jamais un tel retard n’avait été refait dans un match de barrage.