Les Bleus ne doivent pas vendre la peau de l'ours géorgien

Les Bleus ne doivent pas vendre la peau de l'ours géorgien

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La dernière rencontre officielle de l'Equipe de France date du 16 octobre 2012, au Stade Vicente-Calderon de Madrid face à l'Espagne (1-1). Un match qui permet désormais aux Bleus de Didier Deschamps de croire en ses chances de qualification directe pour le Mondial 2014, alors que deux rencontres éliminatoires se profilent, le 22 mars face à la Géorgie, et le 26 contre l'Espagne. Pour le sélectionneur tricolore, son équipe doit prendre gare à l'excès de confiance en affrontant les Géorgiens, avant de se frotter aux champions du Monde.

« Le match le plus important, c'est le premier, pour avoir dix points au compteur avant d'affronter l'Espagne. Dans notre parcours de qualification, pour donner un sens au match contre l'Espagne, il faut d'abord gagner contre la Georgie. Même dans le meilleur des scenarii, rien ne sera acquis. On peut simplement être en meilleure position. Il va aussi falloir lutter contre l'environnement. Comme on y avait un peu été confronté avant d'aller en Espagne lors de la semaine qui précédait le match contre le Japon. Pour le public, c'est comme si c'était déjà gagné (contre la Géorgie). On ne va pas présenter les Georgiens comme l'une des meilleures nations européennes, mais ils ont de bons joueurs et de l'agressivité. Ça dépend plus de nous, de notre attitude. Les Espagnols vont nous créer des problèmes. Ils en créent à tous les adversaires. Notre première période avait été difficile, très, par moment. On avait eu du mal à utiliser le ballon à la récupération. En deuxième période, on les avait mis énormément en difficulté. Peut-être car ils étaient moins bien et parce que l'on avait été performant. L'Espagne est très forte quand elle attaque et plus en difficulté quand elle défend. Il faut être capable de l'obliger à défendre », a expliqué le coach des Bleus, gargarisé par cet excellent match nul obtenu en Espagne.