Le Graët, Deschamps, Bernès… Petit balance les combines de la FFF

Le Graët, Deschamps, Bernès… Petit balance les combines de la FFF

Photo Icon Sport

Choqué par la gestion de la Fédération Française de Football, Emmanuel Petit a décidé de vider son sac sur le plateau de SFR Sport.

Le premier visé, le président de l’instance évidemment. Selon l’ancien milieu de terrain, l’élection de Noël Le Graët pose déjà problème. « Si Macron n'avait été élu que par les sénateurs, les députés et les maires et qu'il ait demandé aux 70 millions de Français d'aller faire un pique-nique pendant qu'ils s'occupent des élections et de leur destin... C'est ce qui se passe à la Fédération, avec l'aval du ministère des sports, a dénoncé le consultant. Ça fait des décennies que ça dure. On veut appliquer notre modèle démocratique au monde entier, alors qu'on n'est pas foutu de se l'appliquer à nous-mêmes. »

Les « casseroles » de la FFF

« Ça fait des années que je le dénonce, qu'il n'y a pas d'échos dans la presse, que les instances ferment les yeux, ils sont devenus sourds et muets d'un coup. Les mecs savent très bien qu'ils ont des casseroles remplies de merde derrière leur cul. Mais il n'y a personne qui veut les nettoyer. Je n'en peux plus de tous ces gens qui ne font pas respecter les lois, qui sont eux-mêmes les garants d'un système », s’est plaint le champion du monde 1998, qui ne comprend pas comment l’agent Jean-Pierre Bernès peut gérer les intérêts du sélectionneur Didier Deschamps et ceux de certains internationaux tricolores.

Petit a des comptes à régler

« Il devrait même y avoir une loi qui interdit un agent d'être à la fois le représentant d'un entraîneur et d'un joueur dans une même équipe, au niveau de la sélection nationale. La FFF est responsable des licences d'agent, et quand tu sais que les agents ont l'obligation de mettre les mandats qu'ils ont, à la fois avec les entraîneurs, les clubs ou les joueurs, la majorité ne le fait pas. Personne ne respecte les lois, a ajouté Petit. J'aimerais bien qu'un jour Monsieur Bernès soit assis, là, à côté de Monsieur Noël Le Graët. J'ai des questions à leur poser. Les questions que j'ai à poser sont précises, et elles sont sans réponse depuis des années. » Pas sûr que les accusés acceptent l’invitation...