La Roumanie, le prochain piège

La Roumanie, le prochain piège

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Après avoir difficilement écarté les Iles Féroé, la France va devoir hausser son niveau de jeu et son efficacité offensive pour prendre le meilleur sur la Roumanie, condition sine qua none pour jouer la première place du groupe.

La France a fait le métier face aux Féroé ce mercredi (0-1), et si elle n’a pas marqué les esprits au niveau du réalisme et de la différence de but, elle a surtout conservé ses chances entières pour la première place. Une première place qui se jouera inévitablement face à la Serbie, qui compte cinq points d’avance mais un match en plus. Autant dire qu’un succès face à la Roumanie, début septembre, est obligatoire avant de tout jouer à Belgrade cet automne. Face à une formation roumaine en pleine reconstruction après avoir déjà dit quasiment adieu à l’une des deux premières places, l’équipe de France aura de nouveau la pression, redoute déjà Patrice Evra. « Ne me parlez pas de la Serbie. La Serbie, c’est facile parce qu’on sait ce qu’on devra faire. Moi, ce que je redoute le plus, c’est la Roumanie. C’est le piège, car on va affronter une bonne et talentueuse formation, qui sera libérée », a rappelé l’arrière gauche de Manchester United.

 

Son compère du côté gauche, avec qui il s’est parfaitement entendu ce mercredi à Tórshavn, n’en pense pas moins. « Maintenant, il faut se préparer pour la Roumanie et la Serbie. On a un groupe costaud pour répondre aux exigences de ces matches-là. On n’a plus le droit à l’erreur. Cela ajoute de la tension, de l’enjeu. Il faut battre la Roumanie car, sinon, la Serbie, cela n’aura pas trop d’intérêt. On marque peu, on a peu de marge », a souligné Florent Malouda, bien conscient que l’inefficacité chronique des Bleus dans ces éliminatoires (8 buts marqués en 6 matchs) pourrait être un critère dangereux dans ce finish au couteau, même si tout le monde n’est pas de cet avis.

 


« Moi, je m’en moque un peu. Tout ce que je veux, c’est aller en Afrique du Sud, à la Coupe du monde. Si on gagne 1-0 à chaque fois, ça me va. On a les trois points, il ne faut pas cracher sur ces scores », a assuré Lassana Diarra, dans un discours qui ne devrait certainement pas déplaire à son sélectionneur. A défaut de pouvoir en proposer un autre.