Largement dominé en finale de la Coupe du monde des clubs, le Paris Saint-Germain avait affiché une très grande faiblesse physique face à Chelsea. Pour Lucas Hernandez, la chaleur sur le sol américain a eu un impact trop important sur les joueurs. Un témoignage inquiétant à un an du Mondial 2026 aux USA.
Le 13 juillet dernier, le
Paris Saint-Germain n'est pas passé loin d'asseoir définitivement sa domination sur le football mondial juste après avoir remporté la Ligue des champions. Au bout d'un parcours brillant en Coupe du monde des clubs et après avoir écrasé le Real Madrid (4-0) en demi-finale, les hommes de Luis Enrique se sont finalement écroulés face à Chelsea. Les Parisiens semblaient complètement dépassés physiquement et l'intensité n'était clairement pas au rendez-vous. Pour Lucas Hernandez, il y a toutefois des explications logiques.
A moins d'un an du coup d'envoi de la Coupe du monde 2026 aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, on ne peut pas dire que cela soit très rassurant. Dans un entretien accordé à Ouest-France, Cyril Moine, préparateur physique de l'Équipe de France depuis 2019, a révélé avoir discuté avec Lucas Hernandez de ce qui était arrivé au PSG pendant la Coupe du monde des clubs et s'il fallait s'inquiéter en vue de la prochaine Coupe du monde en 2026.
Lucas Hernandez se justifie
« J’en discutais avec Lucas Hernandez hier (lundi). Il me disait que ce qui a été vraiment compliqué à gérer aux États-Unis, c’est l’impact de la chaleur. Ils en ont énormément souffert. Quand un organisme travaille dans la chaleur, il souffre beaucoup plus. On se déshydrate énormément, on dort moins bien. Quand tu enchaînes dans la compétition et que tu vas jusqu’au bout, comme le PSG l’a fait, tu es impacté pour un bon moment. Je n’oublie pas, en outre, l’aspect alimentaire. Je ne sais pas si c’était vraiment bien ou pas à ce niveau, s’ils ont eu les bons produits par rapport à ce qu’ils ont l’habitude de manger. Ça fait quand même beaucoup, après une saison déjà très dense », a expliqué l'ancien Nantais au quotidien régional. Avec des températures de plus en plus élevées à l'échelle mondiale, le PSG a pâti d'une saison particulièrement longue et riche en matchs.