Domenech soutient toujours Vieira

Domenech soutient toujours Vieira

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Le sélectionneur national a une nouvelle fois nié avoir définitivement mis sur la touche le futur joueur de Manchester City à l’aube du Mondial 2010.

Juin 2006. Auteur de deux premiers matchs plus que quelconques, Patrick Vieira erre comme une âme en Allemagne, à tel point que le débat s’ouvre sur son avenir en tant que titulaire chez les Bleus. Raymond Domenech monte alors au créneau, défend bec et ongles son milieu de terrain, finalement déterminant lors du match de la peur face au Togo puis étincelant jusqu’à l’inespérée finale de Coupe du monde. Quatre ans plus tard, le sélectionneur national affiche toujours son soutien envers son vieux soldat de bientôt 34 ans, usé par les blessures et qui va aller chercher à Manchester City une ultime bouée de sauvetage en vue du grand rendez-vous sud-africain. « Son départ est une bonne nouvelle. On en parlait tous les deux depuis plusieurs mois. Il fallait qu'il rejoue, peu importe l'endroit, finalement. Mais, là, en plus, il se retrouve dans un très bon club. C'est bien pour lui, c'est bien pour les Bleus », a ainsi déclaré Domenech vendredi dans les colonnes de l’Equipe.

 

Seul problème, les paroles n’ont pas été suivies d’actes ces derniers temps. Mis à part une fugace convocation face au Nigéria en juin dernier, l’ancien Milanais a du se contenter d’encourager l’équipe de France et son nouveau capitaine Thierry Henry, à distance. Black-listé Vieira ? Domenech jure que non. « C'est faux. Je le répète. Dans la mesure où il joue et qu'il est à son niveau, il n'y a aucune raison qu'il n'y aille pas. Seulement, il est comme tout le monde : il faut qu'il joue. Pas comme avant l'Euro. Mais s'il joue, il est plus que candidat. (…) Le fait d'avoir été handicapé si longtemps fait qu'il n'est pas usé. Quand t'es vieux, t'as plus envie, souvent. Mais si t'as envie, ton âge, ta maturité, ton sang-froid deviennent des atouts. Pat' a une obsession : disputer la Coupe du monde. Il va jouer avec cette idée-là, même s'il pensera d'abord à son club, puisqu'il devra déjà s'imposer là-bas. » En apparence, Vieira a ainsi toutes les cartes en mains