Bilic rejette la faute sur Blanc pour la Coupe du monde 1998

Bilic rejette la faute sur Blanc pour la Coupe du monde 1998

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Le 8 juillet 1998, la France se qualifiait pour la finale de la Coupe du monde en disposant de la Croatie (2-1), avec un doublé de Lilian Thuram entré dans la légende. En plus de celle du latéral droit prostré à genou, le doigt sur la bouche, l'autre image qu'il reste de cette rencontre est celle de Laurent Blanc, pilier de la défense des Bleus, expulsé après que Slaven Bilic, le défenseur croate, se soit effondré dans sa surface après un contact avec « Le Président ». Treize ans après, les deux hommes, désormais sélectionneur de leur pays respectif, vont se retrouver au Stade de France en amical, le 29 mars prochain. Interrogé sur cet incident, Bilic n'accepte pas qu'on lui jette la pierre. Pour lui, c'est Blanc qui a fauté.

« Depuis treize ans, je tiens le même discours et ce sera encore le cas sur mon lit de mort. Je suis vraiment désolé que Blanc n’ait pas pu disputer la finale. J’ai toujours aimé ce défenseur central. Il dégageait une grande classe dans son jeu. Mais dans cette affaire, celui qui est à blâmer, c’est Blanc. C’est de sa faute. Pas la mienne (…)  Je marque Blanc, dans notre surface. Il me frappe. Pas comme Tyson. Mais il me frappe. Je suis en panique, je crains que l’arbitre distribue un carton jaune à chacun. Je tombe. Les journalistes m’ont dit qu’il fallait que je demande pardon à Blanc. Comme si j’étais coupable. Blanc est un très bon gars. Je ne voulais pas qu’il prenne un rouge. Mais demandez-lui : il m’a frappé. Les médias ont disserté pour savoir si le coup était fort ou pas fort. Il m’a frappé. Donc, fin de l’histoire. Posez la question à Blanc. Demandez-lui s’il m’a frappé ou pas. C’est la seule qu’il faut poser », a expliqué dans les colonnes de l'Equipe Slaven Bilic, qui n'appréhende pas ces retrouvailles avec Blanc, qu'il a déjà eu l'occasion de croiser lors de congrès de l'UEFA.