Bordeaux a gagné «la bataille du milieu»

Bordeaux a gagné «la bataille du milieu»

Pour Laurent Blanc, le match face à Paris s’est joué au milieu de terrain, où les Girondins étaient mieux armés.

Laurent Blanc était compatissant envers le PSG après la qualification bordelaise pour la finale de la Coupe de la Ligue (0-3). L’entraîneur des Girondins  a trouvé le score particulièrement sévère pour une rencontre qui ne s’est décanté que dans les dernières minutes, même si cela ne l’a pas empêché de savourer cette qualification, et de louer l’état d’esprit de ses joueurs. « Tout le monde avait conscience qu'il y avait une qualification pour une finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France en jeu. On est évidemment très satisfait que ce soit Bordeaux. On a su faire ce qu'il fallait même si cela a été difficile et que le score ne reflète pas la physionomie de la rencontre. En première période, on a bien maîtrisé le jeu mais par la suite, le jour de récupération en moins s'est fait sentir. Mais quand on a senti que Paris pouvait revenir, on a profité des espaces pour aggraver le score et gagner le match. Comme j'ai dit à Paul (Le Guen), on joue le dimanche puis le mercredi. En janvier, les organismes souffrent. C'est d'autant plus le cas que les conditions météo n'ont pas été faciles pour s'entraîner. Vous savez que le match se joue au coeur du jeu et c'est pour cela que l'on avait mis Fernando pour renforcer le milieu et soulager Gourcuff. On a l'effectif qui permet d'être performant tout en faisant tourner. Pendant 25 minutes, on a senti qu'on avait la mainmise sur le match mais ensuite on a baissé physiquement et cela a permis aux Parisiens de revenir », a expliqué l’entraîneur bordelais, qui ne s’attendait pas forcément à affronter Vannes, pensionnaire de Ligue 2, en finale.


« C'est le charme de la Coupe. On dit qu'on sera favori de cette finale mais Nice était aussi favori et vous connaissez aussi bien que moi le résultat. On a encore le temps pour préparer cette rencontre mais on les respectera beaucoup car s'ils sont en finale, ce n'est pas le fruit du hasard et sur un match n'importe quelle équipe peut s'imposer », a souhaité rappeler Laurent Blanc.