Le Italie-Israël qui se profile dans une semaine fait trembler la ville d'Udine, qui voit toute l'attention médiatique se porter sur la sécurité alors que le stade peine à se remplir.
Difficile de dire s’il y a un maire d’une ville italienne qui s’est précipité pour organiser le match prévu la semaine prochaine entre l’Italie et Israël. Dans la Botte, les manifestations à l’encontre de l’état hébreu et de son gouvernement se multiplient ces dernières semaines. C’est dans ce contexte que la Nazionale va recevoir la formation d’Israël pour un match décisif dans la qualification à la Coupe du monde 2026. Le boycott lancé par les transalpins a fonctionné, puisqu’à une semaine du match, seuls 5.000 places ont trouvé preneurs. Malgré des prix abordables de 14 à 50 euros. Un match quasiment à huis clos totalement inhabituel pour les Italiens. Et pourtant, il y aura du monde autour du stade, puisque quelques 10.000 manifestants sont attendus pour s’opposer à la délégation israélienne et faire entendre leur voix pour la reconnaissance de la Palestine et l’arrêt de la guerre.
Le ministère de l’intérieur italien assure pouvoir garder le contrôle sur la foule, même si cela n’empêchera pas les Israéliens d’être prudents, puisqu’une patrouille entière du Mossad sera chargée d’assurer la sécurité des joueurs et du staff. La délégation israélienne sera directement prise en charge depuis l’aéroport avant d’être hébergée dans un centre tenu secret. La région du Frioul prévoit un déploiement de force de l’ordre inédit dans son histoire pour un match de football, alors que
la FIFA et l’UEFA ont refusé d’exclure Israël des compétitions internationale, et que la demande de report formulée par le Maire d’Udine n’a eu aucun effet.
Un match sous tension, entre boycott et manifestations, qui fait bien plus parler que son enjeu sportif pourtant important en Italie, où une défaite pourrait signifier une nouvelle qualification compromise pour la Coupe du monde de football.