Pour Montpellier, le Pirée... arrivé

Pour Montpellier, le Pirée... arrivé

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Nettement dominateur pendant toute la rencontre, le MHSC s'est incliné (1-2) ce mercredi contre l'Olympiakos, encaissant un but qui vaut cher dans les ultimes secondes. Cette défaite pas vraiment méritée est un gros coup dur pour les champions de France.

Montpellier entamait pied au plancher son troisième match de Ligue des champions, les joueurs de René Girard ayant clairement l’intention de prendre la rencontre à leur compte. Et Belhanda allait vite donner le ton en décochant une frappe qui frôlait le montant du but grec (8e). Le champion de France s’appropriait le ballon, tandis que l’Olympiakos se plaçait dans l’attente d’un contre. Sans atteindre des sommets, la rencontre était agréable à suivre, même si Montpellier avait du mal à trouver une faille dans l’organisation de la formation du Pirée, plus solide que spectaculaire. Le MHSC dominait, certes, mais à la pause la formation française n’avait toujours pas pris l’avantage malgré une grosse possession (65%).

La seconde période allait vite permettre aux Montpelliérains de parvenir à enfin faire sauter le verrou de l’Olympiakos.  Utaka, servi par Charbonnier, butait sur le défenseur grec, mais l’ancien joueur du SCO Angers, formé au PSG, était là pour reprendre et ouvrir logiquement le score (1-0, 49) pour son premier match européen. Cet avantage n’incitait pas les Héraultais à reculer, bien au contraire, la pression étant intense sur la défense du club du Pirée, peu inspiré et qui justifiait, jusque-là, son zéro pointé en Ligue des champions.

Pourtant, consécutivement à un coup-franc expédié dans la surface, Torosidis trompait Pionnier sur le premier tir cadré de l’Olympiakos (1-1,73e). Un vrai coup du sort pour l’équipe de René Girard, laquelle ne méritait pas ça. Et pourtant, les Héraultais allaient boire le calice jusqu’à la lie puisque dans le temps additionnel Abdoun adressait un centre parfait que Mitroglou transformait au but (1-2, 90e+1). Il était trop tard pour espérer un retour au score, et Montpellier s’inclinait une deuxième fois à la Mosson en Ligue des champions, hypothéquant sérieusement son avenir dans cette épreuve.