Mourinho démolit ceux qui osent le critiquer

Mourinho démolit ceux qui osent le critiquer

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Si la confrontation entre le Bayern Munich et le Real Madrid était considérée comme la finale avant la lettre, il n’y a pas eu match tant les Bavarois n’ont jamais semblé en mesure de contester la supériorité des Espagnols. Place désormais à la seconde demi-finale avec, après le 0-0 de l’aller, un match qui s’annonce une nouvelle fois assez fermé entre Chelsea et l’Atlético Madrid. Malgré l’avantage de recevoir, José Mourinho se voulait très prudent avant cette rencontre, assurant que son équipe n’allait pas se mettre à attaquer comme ce fut le cas contre le PSG.

« On va aussi apprécier ce match, c'est ce que j'ai dit aux joueurs de faire encore. Contre Paris, on était dans une situation où l'on n'avait rien à perdre. Là, c'est propre. Les deux équipes ont la même chance de passer. On ne peut pas dire qui a l'avantage, c'est équilibré. Un nul avec des buts est bon pour eux. Après la finale, le 2e match de la demi-finale est celui que les joueurs ont le plus envie de jouer. Lisbonne, j'y serai, au moins pour mes vacances, c'est été. On verra si on peut y aller ensemble », a expliqué José Mourinho inévitablement interrogé sur le catenaccio qu’il propose sur certains matchs, comme l’aller à Madrid ou celui de dimanche contre Liverpool.

« Le foot est plein de philosophes, de gens qui comprennent mieux que moi. Mais la réalité, c'est qu'une équipe qui ne défend pas n'a aucune chance de gagner. Une équipe qui ne met pas de but a de gros problèmes si elle en encaisse. Et une équipe sans équilibre n'est pas une équipe. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire. Je me souviens avoir déjà dit ici que si vous avez un gardien comme Cech et un attaquant comme Drogba, pourquoi jouer court ? Si vous le faites, vous êtes stupide. Après, les critiques... », a balancé le technicien portugais, qui sait que le résultat lui donne souvent raison, et que la manière passe souvent au second plan à ce niveau de la compétition.