La sévère défaite de l’OM contre Arsenal

La sévère défaite de l’OM contre Arsenal

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L’OM a tout donné face à Arsenal, mais cela n’a pas suffit. Les Anglais ont fait le dos rond pour faire la différence en seconde période et s’imposer 1-2 au Vélodrome. Il faudra faire désormais très fort pour sortir de ce groupe. 

Dans une poule relevée, l’OM se payait le luxe de débuter contre la tête de série numéro 1 de son groupe, à savoir Arsenal dans un Vélodrome copieusement garni pour l’occasion. Et malgré l’enjeu, aucun round d’observation puisque le rythme était élevé, avec notamment une belle bataille pour la possession au milieu de terrain. A ce petit jeu, la paire Romao-Imbula prenait progressivement le dessus, mais cette très légère domination locale ne se concrétisait pas par des occasions. Gignac était remuant, mais souvent signalé hors-jeu, parfois à tort, ou trop excentré pour être dangereux. Arsenal ne semblait pas serein, mais tenait jusqu’à la pause sans trop forcer. 

En deuxième période, le rythme s’accélérait et cela créait des brèches importantes des deux côtés. D’entrée, Fanni effectuait un enchainement presque parfait dans la surface pour manquer le cadre d’un rien sur sa reprise (47e). Mais en face, les contres faisaient mal et Mandanda s’employait deux fois devant Gibbs (54e) puis Wilshere (58e) tandis que Payet sollicitait Szczesny d’une frappe dangereuse à ras de terre (56e). Mais l’OM allait payer au prix fort deux situations similaires, à chaque fois favorables à Arsenal. Sur un dégagement déchiré par Mertesacker, Gignac voyait le ballon filer vers le but, mais il se faisait devancer par Gibbs devant la ligne (60e). Cinq minutes plus tard, c’était Morel qui se trouait sur son dégagement de la tête, mais Walcott catapultait la balle au fond d’un violent tir croisé (0-1, 65e). Le coup sur la tête de l’OM était trop difficile à digérer pour une formation dont le dispositif avait parfaitement tenu jusque-là. Les Olympiens ne parvenaient pas à étouffer leur adversaire, et sur la première brèche dans l’axe, Ramsey s’engouffrait pour tromper Mandanda d’un tir puissant à ras de terre, légèrement dévié (0-2, 85e). L'OM réduisait le score par Jordan Ayew sur pénalty à la dernière seconde, après une faute provoquée par son grand frère (1-2, 92e), mais Arsenal avait réussi son coup, tandis que l’OM a pu mesurer encore ce qui le séparait d’un club visant le haut du pavé européen. Autant dire qu’aller chercher l’une des deux premières places du groupe devient désormais encore plus délicat pour les Marseillais.