Une nouvelle fois, Marseille va tenter d’oublier ses déboires en championnat avec la Ligue des Champions ce mercredi face au Borussia Dortmund. Cela a parfaitement marché il y a quinze jours au Pirée, et Didier Deschamps doit certainement espérer, qu’en dépit des absences, le prestige de la compétition permette à son équipe de sortir enfin un gros match de bout en bout. La rage provoquée par le match nul concédé à la dernière minute face à Valenciennes va également servir, assure André Ayew.
« J ’ai toujours confiance en nous, mais ce match nul rajoute de l’amertume. Il y a des moments comme ça… Il faut relever la tête. Je sais qu’on rabâche toujours la même chose, mais c’est la vérité et l’unique solution actuellement ! Un état d’esprit est en train de naître, nous devons conserver cette volonté. En Ligue des Champions, on a bien débuté, on doit engranger à domicile, car on veut aller le plus loin possible. Cela fait longtemps que Dortmund n’a pas disputé cette épreuve. Ses joueurs ont à cœur de briller. Mais ils ne sont pas imbattables. Si on est nous-mêmes et qu’on joue le coup à fond, il n’y a pas de raison. Aujourd’hui, on en est presque à se dire : « La gagne ou rien, et on s’en fout comment on obtient les points. » Si les résultats s’enchaînent, le fond de jeu suivra, on sera plus libérés. On l’a vu sur les premiers matchs de championnat, on peut produire beaucoup de belles séquences », a assuré dans le Parisien un André Ayew qui symbolise le début de saison manqué de sa formation, lui à qui Didier Deschamps ne veut pas redonner son poste de prédilection de milieu relayeur, et qui peine aussi à retrouver son meilleur niveau dans le même temps.
