L’Europe, le PSG en a besoin

Considéré en France comme une équipe de Coupe faute de régularité en championnat, le PSG aimerait bien confirmer cette réputation par une nouvelle aventure européenne en cette deuxième partie de saison. Pour cela, il faudra passer l’obstacle du BATE Borisov, dont les joueurs de la capitale se méfient particulièrement en raison des conditions climatiques délicates annoncées pour jeudi notamment. Mais l’Europe apporte aussi son lot de matchs à disputer dans un effectif où la concurrence fait rage à certains postes. Pour Mathieu Bodmer, ce n’est pas rien.

« Si on n’a qu’un match par semaine, l’effectif sera plus difficile à gérer. Certains pourraient passer deux ou trois semaines sans jouer et seraient déçus. Là, tout le monde a du temps de jeu et, depuis le début de saison, c’est ce qui nous a fait avancer. Ceux qui ne jouent pas en championnat ont eu droit à de belles affiches en Coupe d’Europe. On aborde une grosse série jusqu’à mi-mars, on sait que ça va tourner et que tout le monde restera concerné », a expliqué le milieu de terrain parisien, qui sait que son entraineur n’est pas un spécialiste du turn-over mais que la multiplication des matchs et des déplacements devraient l’y obliger. Aux joueurs de ne pas lui faire regretter.