Karim Benzema massacré en France, elle se fait huer à l'Assemblée

Karim Benzema massacré en France, elle se fait huer à l'Assemblée

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Karim Benzema s'est invité à l'Assemblée Nationale en ce début de semaine, puisque son nom a été mis en avant pour expliquer la pensée unique qui sévissait en France autour du conflit entre Israël et le Hamas. 

Même si la France ne pèse pas énormément dans les pourparlers dans cette région du monde, le débat fait rage dans l’hexagone au sujet de la triste actualité internationale. La guerre entre Israël et le Hamas fait de terribles dégâts des deux côtés, et les politiques débattent de manière houleuse sur cette situation. Ce fut encore le cas dans l’hémicycle en ce début de semaine avec Karim Benzema qui se trouve toujours en porte-drapeau des discussions selon les positions dans l'échiquier. Pour son message adressant ses prières à la population de Gaza, l’attaquant français s’est fait reprendre de volée par une grande partie de la classe politique française. Pour la député Mathilde Pénot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée, la façon dont les attaques se sont multipliées contre le Ballon d’Or en titre désormais en Arabie Saoudite résume bien la pensée unique de mise en France. 

"Le tort de Benzema, s'appeler Karim"

« Dans le concert des nations pour la paix, la voix de la France manque. La France doit peser de tout son poids pour permettre l’adoption d’une résolution exigeant un cessez-le-feu pour arrêter cette escalade meurtrière. La France, autrefois voix de la paix à travers le monde, est devenue entre vos mains un État aligné sur les États-Unis et le sur le gouvernement israélien d’extrême droite », a expliqué l’élu du Val-de-Marne avant d’attaquer le cas Benzema. « Karim Benzema serait un dangereux extrémiste en lien avec les Frères Musulmans, selon Monsieur Darmanin. Fait gravissime : on parle de le déchoir de sa nationalité. Son tort ? Un tweet de soutien aux femmes et enfants de Gaza sous les bombes. La France de Darmanin est devenue le pays où le seul crime de Benzema est de s’appeler Karim », a balancé Mathilde Pénot dans un discours qui a provoqué des remous au sein de l’Assemblée Nationale, et qui a eu du mal à se poursuivre avec des hués dans un hémicycle pourtant loin d'être plein. 

De son côté, le joueur français a confié sa désolation de voir son message sur les réseaux sociaux nourrir autant de messages négatifs et politisés, et son conseil a déjà annoncé qu’il porterait plainte contre de nombreuses personnalités, y compris le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a été le plus virulent et le plus accusateur dans ce dossier. 

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