Président de Tottenham pendant près de 25 ans, Daniel Levy a officiellement démissionné de son poste jeudi. La nouvelle fait beaucoup parler en Angleterre où l’on soupçonne un possible rachat des Spurs, notamment par le Qatar. Mais des sources du pays du Golfe ont rapidement démenti cette hypothèse.
Tottenham tourne une page de son histoire. Ce jeudi, le club londonien a annoncé le départ de son président exécutif Daniel Levy. Celui qui dirigeait les Spurs depuis février 2001 a officiellement démissionné de son poste. «
Je suis extrêmement fier du travail accompli avec l'équipe de direction et tous nos employés, a réagi le Britannique dans le communiqué de Tottenham.
Nous avons fait de ce club un acteur majeur de la compétition mondiale au plus haut niveau. Plus encore, nous avons bâti une communauté. »
Il y a tout de même de quoi s’interroger sur les raisons de son choix. Le texte du cador de Premier League précise bien qu’il n’y a « aucun changement dans la structure de propriété ou d'actionnariat du club ». Mais de l’autre côté de la Manche, certains se demandent si la démission de Daniel Levy ne cache pas un rachat de Tottenham. Le dirigeant de 63 ans avait lui-même révélé des offres pour la reprise des Spurs par le passé. Des propositions qu’il avait refusées.
Le Qatar n'a rien à voir là-dedans
Et si le Qatar, après avoir échoué dans les discussions avec la famille Glazer pour racheter Manchester United, était cette fois parvenu à un accord ? Selon le Daily Mail, des sources du pays du Golfe ont très vite démenti cette hypothèse. Nos confrères indiquent qu’en cas de changement de propriétaire à Tottenham, l’initiative pourrait plutôt venir d’un groupe d’investisseurs américains. Rien de concret pour le moment. Mais nul doute que les rumeurs circuleront tout au long de la saison.