Marchal ne digère pas le premier pénalty

Si Saint-Etienne s’est fait sortir mardi soir à Auxerre, la défaite 2-0 a été concédée sur deux pénaltys, et le premier fait encore débat chez les Verts. La nouvelle application du règlement au sujet des mains fait toujours autant parler, et Sylvain Marchal, coupable d’avoir touché du bras un centre à l’entrée de la surface, regrette toujours que des sanctions aussi sévères que des pénaltys soient donnés pour des actions qui ne représentent pas forcément un danger de but imminent.

« Cette règle est très agaçante. J'ai le sentiment d'avoir les mains dans le dos, de faire justement ce qu'il faut pour éviter ce genre de mésaventure. Malencontreusement, le ballon me tape sur la main. Il faudrait que je revois les images mais avoir les mains plus collées au corps, ça me paraît compliqué. À vitesse réelle, c'est mon sentiment. Encaisser un but comme ça, aussi rapidement, c'est forcément rageant. Après ça devient difficile face à une équipe qui adore attendre ses adversaires et les contrer », a résumé le défenseur stéphanois, qui a payé au prix fort le léger décollement de ses mains au moment du centre même si, et c’est bien le principal problème de cette règle, tous les arbitres n’auraient pas sifflé pénalty sur cette action.