Il n'y a pas qu'en France que Nasser Al-Khelaifi ne fait pas l'unanimité. Après la fin du mercato, et la gestion des dossier Donnarumma et Kolo Muani par le Paris Saint-Germain, le patron qatari du PSG se fait allumer en Italie.
La vengeance est un plat qui se mange froid et c'est peu dire que
les propos qu'auraient tenu Nasser Al-Khelaifi aux dirigeants de la Juventus lors des négociations pour le transfert de Randal Kolo Muani ne passent pas de l'autre côté des Alpes. «
Vous vous fichez de notre gueule depuis plusieurs semaines, c'est terminé, vous n'aurez pas gain de cause avec moi. Je retiendrai vos méthodes, faites-moi confiance pour ça », aurait lancé le président du Paris Saint-Germain, qui a finalement accepté l'offre de Tottenham pour l'attaquant français. Si vous ajoutez cela à la décision prise par le PSG de refuser de prolonger Gianluigi Donnarumma aux conditions souhaitées, vous obtenez un cocktail explosif pour les journalistes italiens. Et ce mercredi, Alfredo Pedulla, célèbre journaliste de
SportItalia, s'attaque frontalement à Nasser Al-Khelaifi dont l'attitude l'écœure.
Nasser Al-Khelaifi se fait démolir en Italie
Dans un très long article, Alfredo Pedulla estime que Nasser Al-Khelaifi est ridicule de se présenter comme l'homme du football populaire, alors qu'il a géré le Paris Saint-Germain en dépensant des centaines de millions d'euros depuis que Qatar Sports Investments a racheté le PSG en 2011. Et notre confrère italien de se montrer très virulent à l'encontre du responsable parisien. « Le Paris Saint-Germain, alias Al-Khelaifi, aurait été déçu – le pauvre – que la Juventus n'ait pas tenu sa promesse d'acheter Kolo Muani après l'avoir laissé sur la touche pendant des semaines. Comble de l'absurdité, Al-Khelaifi parle de respect, comme un électricien qui travaille sans ampoule. Ce même respect qu'Al Khelaifi manquait à Donnarumma, malgré l'énorme – et décisive – contribution du gardien à la conquête de la célèbre et convoitée Ligue des champions (...) Al-Khelaifi exige donc le respect alors que son club n'a pas les bases de ce sentiment, jette des millions par les fenêtres, et pourtant parle de « football populaire » sans raison, avec une arrogance sans précédent (...) Monsieur « football populaire » devrait cesser de pleurer et se pencher de temps en temps sur un critère de logique et de sensibilité », écrit le journaliste italien, visiblement choqué de l'attitude de Nasser Al-Khelaifi.