Ecarté de la présidence, John Textor reste l’actionnaire majoritaire de l’Olympique Lyonnais. L’Américain a tenu à rappeler son statut et a profité de son démenti pour critiquer les méthodes de son successeur Michele Kang.
Les chiffres sont accablants. Publiés vendredi, les résultats annuels de
l’Olympique Lyonnais confirment la gestion catastrophique de John Textor. Le club rhodanien a dépassé les 200 millions d’euros de perte sur l’exercice 2024-2025, contre seulement 25 millions d’euros l’année précédente. Autant dire que l’Américain menait Lyon droit vers la faillite, d’où sa mise à l’écart de la présidence.
Mais dans son droit de réponse sur Canal do TF, l’homme d’affaires rappelle son statut de grand patron à l’Olympique Lyonnais. « Ce qui n'est pas vrai, c'est l'affirmation selon laquelle j'ai été expulsé de Lyon, a démenti John Textor. Je reste l'actionnaire majoritaire, avec le contrôle de la majorité au conseil d'administration, et personne ne m'a expulsé de Lyon. Les documents d'Eagle Football garantissent ma présence au conseil d'administration de toutes les entités d'Eagle, y compris les clubs. »
En plus des fonctions conservées à Lyon, le dirigeant reste aussi aux commandes de Botafogo qui, selon lui, n’a toujours pas récupéré l’argent prêté au club français. « Avec tous les allers-retours, la différence entre toutes les transactions entre les entreprises, entre Botafogo et Lyon, n'est que de 30 millions de dollars (environ 26 millions d’euros) sur 18 mois, a-t-il confirmé. C’est parce qu’en juin, à la toute fin, nous avons envoyé de l’argent à Lyon pour les aider. Et il est aussi vrai que, à de nombreuses reprises, c’est Lyon qui nous a aidés. Oui, nous devons récupérer une partie de l’argent de Lyon, et nous allons le faire. »
Le problème pour John Textor, c’est que la nouvelle présidente de l’Olympique Lyonnais Michele Kang a détruit la passerelle entre les deux formations. « Elle a décidé de ne plus partager. Elle n'a pas le droit de faire cela, et c'est la nature même du litige », a expliqué l’Américain, bien décidé à insister auprès de celle qui récolte les lauriers depuis sa mise à l’écart.