Leader de la Ligue 1 à égalité avec le Paris Saint-Germain, l'Olympique Lyonnais a fini son mercato de manière très anonyme. Pour Sidney Govou, les supporters ne doivent pas avoir la mémoire courte.
Le temps passe vite du côté de Lyon comme ailleurs, mais lorsque les nouveaux dirigeants de l'Olympique Lyonnais ont décidé de faire preuve de prudence en fin de mercato, cela leur a été reproché. La vente de Georges Mikautadze à Villarreal, et les larmes de ce dernier au moment de quitter Lyon, ont suscité bien des commentaires et des critiques. Et cela s'est intensifié lorsque Matthieu Louis-Jean a uniquement fait signer Martin Satriano pour compenser le départ de l'attaquant international géorgien.
Le recrutement jeudi de Rachid Ghezzal a remis de l'huile sur le feu, certains reprochant à l'
OL de faire signer l'ailier international algérien seulement parce qu'il était gratuit. Dans le
Late Football Club, sur Canal+, Sidney Govou a évoqué le retour de l'ancien joueur de l'OL, et il estime que c'est l'occasion pour les fans lyonnais de se rafraîchir la mémoire et de ne pas oublier que le club a frôlé de très près le désastre sportif suite au passage de John Textor.
L'OL revient de loin, le mercato est raisonnable
Pour l'ancien buteur fétiche de l'Olympique Lyonnais, désormais consultant de Canal+, il ne faut surtout pas oublier d'où revient le club de Michele Kang.« Cela montre l’état de l’Olympique Lyonnais, qui est obligé de faire des coups gratuits, après le mercato. On peut facilement imaginer que la fin du mercato n’a pas été comme l’OL le voulait. Ce n’est pas risqué, c’est un coup pour étoffer le groupe, on va dire. Les supporters de Lyon doivent comprendre avec ce genre de renfort là où en était le club. Il ne faut pas oublier qu’il y a quelques mois, on devait jouer en Ligue 2, et même plus bas. Quand je vois les attentes de certains supporters, je leur dis : « calmez-vous ». On est déjà bien là où on est actuellement. Pour en revenir à Ghezzal, je suis heureux pour lui, c’est un Lyonnais et ça me fait plaisir », a fait remarquer Sidney Gouvou