En lutte pour le maintien en Ligue 1, le FC Nantes va encore souffrir cette saison. Les Canaris payent leur manque de moyens face à une concurrence fournie et mieux armée. Et si le FCN était racheté ? Waldemar Kita se dit prêt à accepter un peu d'aide. Ce dimanche après-midi, le
FC Nantes (16e) joue un match crucial pour le maintien contre Lorient (17e). Une situation devenue habituelle pour les Canaris, déjà sauvés de toute justesse la saison dernière. Qu'il est loin le temps où les clubs de Ligue 1 avaient peur de défier le FCN et son fameux jeu à la Nantaise à la Beaujoire. L'octuple champion de France n'est plus en mesure de lutter pour le titre et même pour l'Europe. Il est bel et bien devenu un « petit » dans le championnat de France en 2025.
Un actionnaire étranger à Nantes ?
Il faut dire que la concurrence est bien mieux armée que Nantes. Derrière l'intouchable PSG, Marseille, Monaco, Lille, Lens, Lyon, Rennes, Nice ou encore le Paris FC ont plus de moyens financiers que les Canaris. Président et actionnaire principal du club aux couleurs jaune et vert, Waldemar Kita a de plus en plus de mal à lutter sur le plan financier. Et si Nantes se faisait racheter ? L'homme d'affaires Franco-polonais ne veut pas encore laisser sa place. Cependant, il est prêt à ouvrir le capital du club à de nouveaux investisseurs, y compris étrangers.
« On est dans un système qui change, pas seulement dans le foot,
dans l'industrie en général, et dans mes affaires, j'étais
toujours ouvert à m'associer à des partenaires. Comme je l'ai
toujours dit, si quelqu'un m'annonce qu'il est capable de venir et
d'apporter un plus, je prends tout de suite. Ce qui suppose des
moyens crédibles. Mais ce n'est pas seulement une affaire d'argent.
Il y a une question de responsabilité, de volonté de s'inscrire
dans une culture et un savoir-faire français à préserver. Moi, ce
qui m'inquiète, c'est qu'on se retrouve demain avec des jeunes qui
partent dès 14-15 ans dans des clubs étrangers », a avoué Waldemar Kita à L'Equipe. Un projet d'autant plus assumé que le club nantais tire la langue avec des droits TV en berne.