Des policiers français au Qatar, l'Angleterre a peur

Des policiers français au Qatar, l'Angleterre a peur

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Afin d'accueillir les centaines de milliers de supporters qui viendront à Doha, le Qatar collabore avec des forces de l'ordre de plusieurs pays, dont la France. En Angleterre, on prévient les supporters.

L’image donnée par la France lors de l’organisation de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool au Stade de France a fait le tour de l’Europe. Mais c’est surtout en Angleterre que le chaos vécu à Saint-Denis a laissé des traces, d’autant plus fortes que dans un premier temps, et avant de présenter des excuses, les autorités françaises avaient accusé les fans des Reds. Et c’est peu dire que la décision prise par le Qatar de demander à la police française de venir pendant le Mondial pour gérer la sécurité de l’épreuve, en compagnie de forces de l’ordre d’autres pays, a du mal à passer. Jamais le dernier lorsqu’il s’agit d’égratigner notre pays, le Sun alerte les fans anglais qui se rendront à Doha pour soutenir l’équipe de Gareth Southgate, ils pourraient bien croiser la route de leurs « amis » policiers français.

Le Sun n'est pas fan des policiers français

Et le portrait fait de notre police dans le tabloïd n’est pas fameux. « Les policiers anti-émeute français ont été scrutés à la loupe il y a quelques mois à peine après que des images choquantes aient montré des  supporters de Liverpool en train d'être gazés à l'extérieur du Stade de France à Paris lors de la finale de la  Ligue des champions. Des enfants de neuf ans à peine, des femmes enceintes et des personnes handicapées ont été parmi ceux qui ont été aspergés de gaz lors du match contre le Real Madrid (...) Lors de l'Euro en 2016, ces policieux ont eu du mal à gérer de violents affrontements entre les Ultras russes et les supporters anglais à Marseille », rappelle le Sun qui n’a pas la mémoire courte. Et ce n'est pas le seul média anglais à s'étonner du choix fait par le Qatar, le Mirror y allant aussi de sa petite charge contre les forces de l'ordre françaises, les événements du Stade de France ayant terni leur image.