L'affaire Adrien Rabiot entame sa deuxième semaine, et on ne sait toujours pas ce qu'il adviendra du milieu de terrain. Mais, même dans le camp marseillais, certains pensent que Pablo Longoria et Medhi Benatia ont menti.
Dans une semaine, le mercato sera terminé et l'on saura si d'ici là Roberto De Zerbi a réussi à convaincre Adrien Rabiot et ses dirigeants de se réconcilier pour le bien de l'Olympique de Marseille. Pointé du doigt par Longoria et Benatia qui l'ont atomisé la semaine passée, le
Duc de la Canebière sait désormais que ses dirigeants lui cherchent un remplaçant alors même que son entraîneur veut, lui, qu'il reste à l'
OM. Connaissant particulièrement bien le dossier, et surtout le caractère de Rabiot, Jean-Pierre Papin a clairement choisi le camp du milieu de terrain international tricolore contre les responsables du club. Pour JPP, Adrien Rabiot est la victime de ce qui ressemble, selon lui, à un coup tordu de la part des responsables marseillais.
Papin ne croit pas à la version de Longoria et Benatia
S'exprimant sur RMC, où il est à présent consultant, Jean-Pierre Papin est sans pitié. « On ne sait pas tout. Moi aussi, des bagarres, j’en ai vu, j’en ai connu. Et ça se règle très souvent dans le vestiaire, avec le coach et les joueurs, éventuellement le président (...) Le problème de cette histoire, c’est qu’on sait soi-disant beaucoup de choses. Il y a eu une altercation, il y a eu ci, il y a eu ça. Mais les joueurs n’ont pas trop parlé. Rowe, on ne l’a pas entendu. Rabiot, on ne l’a pas entendu non plus. Moi, je connais bien Adrien, je l’ai côtoyé l’année dernière. C’est quelqu’un d’une simplicité et d’une discrétion totale. Ça m’a vraiment surpris de voir ce qui s’est passé et ce qu’on a dit. Ce n’est pas le Adrien Rabiot que je connais », a confié celui qui était dirigeant de l'OM la saison dernière.
L'OM a donné une version qui n'est pas sérieuse
Un point de vue confirmé par une autre légende de l'Olympique de Marseille, Eric Di Meco, qui pense lui aussi que les dirigeants de l'OM n'ont pas été honnêtes. « Je ne crois pas la version du club. Pour moi, c’est du vent, c’est du flan. On nous a expliqué que le vestiaire était choqué par la bagarre. Mais je reste persuadé que les Hojbjerg et autres ont dû dire : ‘Comment c’est possible de virer un joueur pour ça ?’ Ils ont plutôt été choqués par ce qu’on a fait à Rabiot », a confié l'ancien défenseur marseillais, qui a avoué s'être battu avec Basile Boli dans le bus qui emmenait l'OM vers la finale victorieuse contre Milan à Munich.