Dès la première journée de Ligue 1, les choix de Roberto De Zerbi font l’objet de critiques à l’OM. Peu inspiré dans son coaching à Rennes vendredi (1-0), l’entraîneur italien prend déjà cher.
Même s’il est apprécié par les supporters de
l’Olympique de Marseille après une première saison réussie, Roberto De Zerbi ne passe pas au travers des critiques lorsque son équipe perd. L’entraîneur italien a pu en faire l’expérience ce vendredi alors que ses joueurs se sont inclinés à Rennes lors de la première journée de Ligue 1. Le onze de départ aligné par l’ex-entraîneur de Brighton a fait l’objet d’interrogations chez les supporters olympiens, où l’on a pas compris que trois titulaires sur quatre en défense ne soient pas alignés à leur meilleure position (Egan-Riley, Kondogbia et Murillo). Les choix de Roberto De Zerbi en cours de match font aussi l’objets de critiques.
Incompréhensible de ne pas faire entrer un joueur de déséquilibre comme Harit pendant un 0-0 face à un bloc bas, qui plus est à 11 contre 10.
— Massilia Zone (@MassiliaZone) August 15, 2025
Ancien joueur de Montpellier ou encore de Galatasaray, Younès Belhanda n’a pas compris pourquoi le coach de l’OM n’avait pas fait appel à Amine Harit en cours de match. Selon le meneur de jeu d’Al-Shamal, visiblement très attentif à ce Rennes-OM, le Marocain du club phocéen aurait pu débloquer la situation en faveur de son équipe. « De Zerbi c’est quand qu’il fait rentrer un joueur au milieu de terrain pour prendre des risques, créer quelque chose ? Tu as trois milieux qui sont très bons certes, mais zéro prise de risque. Un joueur comme Amine Harit aurait amené plus de folie dans le camp rennais » estime le champion de France 2012 avec Montpellier.
Harit oublié, c'est l'incompréhension
Un avis massivement partagé chez les supporters de l’OM, où de nombreux internautes ont également dressé ce constat. Face à une équipe réduite à dix et qui défendait très bas, un joueur du profil d’Amine Harit aurait sans doute fait le plus grand bien à l’OM pour relayer Angel Gomes, Pierre-Emile Hojbjerg ou Adrien Rabiot. Des joueurs dont la valeur n’est plus à prouver mais dont les caractéristiques ne sont pas vraiment celles d’un meneur de jeu ou d’un joueur déséquilibrant pour l’adversaire dans les trente derniers mètres. Roberto De Zerbi en tirera sans doute des conclusions avant la réception du Paris FC samedi au Vélodrome, même si Amine Harit, qui avait débuté la saison précédente comme titulaire, ne semble clairement plus entrer dans ses plans.