LFP ‍: La L2 à 22 ‍? Les coulisses de l'incroyable vote

LFP : La L2 à 22 ? Les coulisses de l'incroyable vote

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Le déroulement du vote pour autoriser la Ligue 2 à 22 équipes n’a pas fini d’étonner, et démontre un amateurisme déroutant.

La LFP a surpris tout le monde ce jeudi en dévoilant que la saison prochaine de Ligue 1 se déroulera à 22 clubs. Cela permettra au Mans et à Orléans de se maintenir, et d’être la seule division en France où les relégations sont ainsi bloquées. Même si la FFF, qui a le dernier mot, peut annuler cette décision et est pressenti pour le faire, ce vote a visiblement scié tout le monde. Bien évidemment, le président de Toulouse Olivier Sadran a protesté vertement, ne comprenant pas comment la Ligue 1, qui a exactement les mêmes règlements que la Ligue 2, pouvait confirmer les descentes alors que cela était annulé à l’étage inférieur. « Je note donc qu’il y a deux règles différentes pour le même jeu, et pour la même période », a lancé le dirigeant du TFC, interloqué par cette différence entre les deux premières divisions françaises.

Des propos révélés par L’Equipe, qui s’est procuré un extrait de l’assemblée générale de la LFP. Et à cette occasion, on peut ainsi s’apercevoir que même les conditions du vote sont particulièrement inhabituelles. Ainsi, avant de voter sur une Ligue 2 à 20 ou 22 clubs, absolument rien n’a été annoncé. Ni le nombre de descentes la saison suivante, ni la présence ou non de barrages avec le National. Le président de Guingamp, Bertrand Desplat, a ainsi interpellé Didier Quillot à ce sujet, avant de se voir répondre que c’était « à définir après l’AG », et qu’il fallait « d’abord voter ». Voter pour une décision aussi capitale pour certains clubs, et voir ensuite comment s’organiser, telle est donc la stratégie mise en place par la LFP, et même adoptée par les clubs professionnels. Un énorme pavé dans la marre de la FFF, qui réclame depuis le début une uniformité des décisions pour les championnats, et ne devrait pas permettre à cette exception d’avoir lieu. Sans parler des conséquences sportives sur le calendrier, et sur l’économie (les droits TV seront divisés par un plus grand nombre)…