Une L1 à 16 clubs, Aulas en rêve

Une L1 à 16 clubs, Aulas en rêve

Même si le marché des transferts est assez calme à l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas n’est pas en vacances.

Le président de l’OL était ce mardi à l’Assemblée Nationale, où il est intervenu sur un débat au sujet de l’avenir du football professionnel français. Il y a été question des droits TV, et du modèle actuel qu’Aulas juge archaïque et même dangereux, comme l’atteste le fiasco Médiapro à ses yeux, mais aussi des investisseurs qui peuvent être amenés à racheter des clubs de football. Pour faciliter leur arrivée et les séduire, il serait bon de réduire les incertitudes sportives. Jean-Michel Aulas ne milite pas pour une SuperLigue à la française, mais il y a de ça. Le dirigeant rhodanien verrait bien l’élite se réduire encore, à 18 voire à 16 clubs, et les descentes si terrible sur le plan financier, être quasiment supprimées. 

« Il faut réduire les incertitudes. Moins de clubs descendront automatiquement de la D1 à la D2 (ou D3), plus on protègera les investisseurs. Voilà pourquoi je suis partisan d’une réduction de 18 voire à 16 équipes des ligues professionnelles. Il faut qu’il y ait un minimum de descentes automatiques, c’est-à-dire une, et que ce soit à l’issue de play-offs ou autres critères très précis », a livré le président de l’OL, qui a interpellé pas mal de monde avec ses propos, qui laissent à penser qu’une équipe avec zéro point en fin de saison, peut se maintenir si elle gagne par exemple ses matchs de barrage. Un système qui est encore hypothétique, mais qui se met en place puisque la LFP prépare le passage de la Ligue 1 à 18 clubs, puis dans les années à venir réserve le même sort à la Ligue 2. Un cercle de plus en plus fermé et des revenus plus sécurisés et plus importants pour les grands clubs, voilà la stratégie du président lyonnais, qui n’a jamais caché que c’était uniquement comme cela, et en poussant les clubs à être propriétaires de leur stade, que les clubs français pourraient être compétitifs en Coupe d’Europe. A moins que d’ici là, la Coupe d’Europe devienne aussi un cerclé fermé…