TV ‍: Zéro assurance pour la Ligue 1, le crash de Médiapro fera des morts

TV : Zéro assurance pour la Ligue 1, le crash de Médiapro fera des morts

Photo Icon Sport

La situation financière de Mediapro donne le vertige aux clubs de Ligue 1, car la saison 2020-2021 pourrait tourner à la catastrophe et cela alors que la LFP a tenté en vain cet été de corriger un bug.

Depuis quelques jours, mais probablement même depuis le mois d’août, les dirigeants des clubs de Ligue 1 doivent suer à grosses gouttes, Mediapro ayant du mal à régler les échéances de 172ME prévues dans le contrat liant la société sino-espagnole à la Ligue de Football Professionnel. Et désormais nombreux sont ceux à penser que la chaine Téléfoot ne survivra pas des années, la LFP pouvant décider, si cette situation perdurait, de relancer un appel d’offre afin d’attribuer les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à un autre diffuseur, et notamment Canal+. Car si Mediapro finit par ne plus payer du tout, et que du côté de la Chine, on tourne le dos à la L1, alors les clubs français n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.

Pourtant, il semble bien que du côté de la Ligue de Football Professionnel, alors dirigée par Didier Quillot et Nathalie Boy de la Tour, on a senti la catastrophe se profiler. Selon Le Monde, la LFP a en effet tenté de trouver un assureur ou un financier capable de garantir le paiement des échéances de Mediapro si cette dernière se plantait. « A l’époque, la LFP et ses présidents de club – dont elle n’est jamais que l’émanation – ont fermé les yeux sur une mariée qu’ils connaissaient à peine et dont ils n’ont regardé que la dot (...) Le piège s’est refermé sur les clubs et la filière foot, qui emploient plus de 34 000 personnes. Cet été, la LFP a bien tenté de s’assurer contre les risques d’un défaut de paiement de Mediapro, mais aucun organisme financier n’a voulu couvrir un groupe endetté et fragilisé par la crise sanitaire », explique le quotidien dans un édito titré : « Le modèle du foot français au piège de Mediapro ». Tout est dit.