PSG, OM, ASM… Leurs méthodes ne passent plus

PSG, OM, ASM… Leurs méthodes ne passent plus

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Comme souvent pendant le mercato estival, des clubs écartent leurs joueurs indésirables pour les pousser vers la sortie. Une stratégie inacceptable pour l’UNFP dont le co-président Philippe Piat a poussé un gros coup de gueule.

Bien évidemment, les entraîneurs et dirigeants prennent soin de ne jamais utiliser certains termes devant les médias. Mais au sein de plusieurs clubs comme le Paris Saint-Germain ou l’Olympique de Marseille, il existe bien une liste d’indésirables mis à l’écart et réunis dans un « loft ». Ces méthodes sont régulièrement utilisées pour pousser des joueurs vers la sortie. Ce qui a le don d’agacer l’UNFP et son co-président Philippe Piat.

L'UNFP critique la politique du trading

« Cela m'inquiète terriblement. Un joueur qui est dans un club, qui fait exprès de ne pas jouer, je pense que ça n'existe pas, s’est agacé le dirigeant du syndicat des footballeurs professionnels sur RMC. Quand on accuse un joueur d'avoir un mauvais esprit, c'est qu'à l'intérieur du club, on ne le fait pas jouer ou qu'il a des problèmes personnels, et donc il n'est pas à 100%. » Remonté, Philippe Piat a également dénoncé la tendance de certains clubs comme l’AS Monaco à remplir leur effectif.

« Pourquoi des clubs ont autant de joueurs sous contrat ? Si vous écoutez la DTN, la DNCG, la LFP, tout le monde reconnaît qu'il faut 25 joueurs, s’est étonné le représentant de l’UNFP. La raison c'est que les clubs veulent faire du trading, prennent un maximum de joueurs et se disent que si jamais il y en a un qui ne joue pas, ils trouveront bien un pigeon pour racheter le joueur. » En attendant les départs souhaités, les indésirables sont souvent écartés. Pire encore, certains d’entre eux le sont pour des raisons uniquement financières.

« Le loft ce n'est pas seulement pour des joueurs qui jouent mal ou qui n'ont pas envie, il est aussi là pour des joueurs dont on veut se séparer et que l'on veut envoyer en Turquie ou je ne sais où juste parce qu'on n'a plus envie de les faire jouer. Et si lui ne part pas, on dit que le club va faire faillite, on lui met la responsabilité sur le dos. En plus on lui dit que s'il ne baisse pas son salaire, on va lui mettre des contraintes », a dénoncé Philippe Piat, en pensant probablement à Gérard Lopez, le patron de Bordeaux qui demande à ses joueurs de diminuer leurs revenus pour permettre au club de recruter.