Nice-OM ‍: INEOS se fâche après les sanctions

Nice-OM : INEOS se fâche après les sanctions

Sanctionné par la commission de discipline après les incidents du match contre l’Olympique de Marseille, l’OGC Nice accepte les décisions prises. En revanche, INEOS, propriétaire du Gym, ne tolérera plus aucun débordement de la part de ses supporters.

Comme confirmé par son président Jean-Pierre Rivère ce vendredi en conférence de presse, l’OGC Nice ne fera pas appel des décisions communiquées par la commission de discipline. En raison de l’envahissement du terrain et de l’agression de joueurs de l’Olympique de Marseille le mois dernier, le club azuréen a écopé de trois matchs à huis clos et de deux points de pénalité dont un avec sursis. Sans compter le match à rejouer alors que les Aiglons menaient (1-0) à un quart d’heure de la fin. Des sanctions apparemment justifiées aux yeux des Niçois, dont le propriétaire INEOS accepte lui aussi le verdict.

En revanche, Bob Ratcliffe a tenu à lancer un sérieux avertissement aux supporters qui se sont mal comportés. « Lorsque nous avons pris la décision d'acquérir l'OGC Nice, la passion de ses supporters a été un élément essentiel de notre réflexion. Nous aimons voir dans le stade cette passion pour notre équipe. Mais la sécurité des supporters, des familles, des enfants et des joueurs est tout aussi essentielle pour INEOS. Le 22 août, nous avons dépassé une limite qui ne doit plus jamais être franchie », a prévenu le président de la société anglaise dans un communiqué.

« Cela pourrait compromettre la qualification européenne »

« Nous avons été sanctionnés par la Ligue de Football Professionnel pour notre comportement. Et à juste titre, a validé le dirigeant. Cela nous coûtera entre 1 et 4 points et pourrait compromettre la qualification européenne la saison prochaine. Nous acceptons notre sanction car nous la considérons juste compte tenu des circonstances. INEOS croit en un fort esprit de compétition, en la passion tant sur le terrain que dans les tribunes, mais n’acceptera jamais un comportement violent ou menaçant. » Nice assume ainsi ses responsabilités. Et reconnaît presque que les sanctions auraient pu être plus sévères.