L1 ‍: Un classique en mode boucherie, et c'est l'OM qui gagne

L1 : Un classique en mode boucherie, et c'est l'OM qui gagne

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Au Parc des Princes, l’OM bat le PSG 1-0

But pour Marseille : Thauvin (31e)

Match très violent entre le PSG et l'OM, où cinq cartons rouges ont été distribués, dont un pour Neymar. Thauvin a été le seul buteur de la rencontre, mettant fin à 10 ans sans victoire au Parc.

C’est avec Neymar et Di Maria, mais sans Navas touché au dos, que le PSG débutait cette rencontre phare de la 3e journée de Ligue 1. Des retours qui faisaient du bien sur le plan du jeu et de la maitrise offensive, même si André Villas-Boas avait aussi son plan, avec Thauvin en pointe et Gueye en apport supplémentaire dans le coeur du jeu. D’entrée de jeu, l’OM subissait et Mandanda sortait une incroyable parade pour éviter à Verratti d’ouvrir le score (2e). La pression était parisienne, mais la maison marseillaise tenait bon derrière, d’autant plus que le ballon n’était pas toujours la principale préoccupation, à l’image des embrouilles entre Payet et Neymar, et des jaunes qui pleuvaient sur les chamailleries pendant quelques minutes. A la surprise générale, au coeur de la domination parisienne, c’est l’OM qui ouvrait le score d’une reprise de Thauvin, à la limite du hors-jeu, sur un coup-franc au second poteau (0-1, 31e). Cela donnait confiance aux Olympiens, qui finissait plus solidement la première période.

La seconde période était marquée par une décision arbitrale étrange, avec un but refusé à Benedetto pour un hors-jeu de Thauvin au départ de l’action, mais que le révélateur ne révélait vraiment pas au ralenti (64e). Les changements cassaient un peu le rythme, et l’OM faisait mieux que tenir, même si Mandanda s’employait encore à deux reprises pour écarter le danger, et que Neymar retrouvait son manque de réussite dans le dernier geste sur plusieurs situations chaudes. Résultat, l’OM tenait jusqu’au bout son court avantage, dans un match totalement haché sur la fin avec des bagarres à tous les endroits du terrain. Et un Paredes déchainé allumait tout le monde, provoquant cinq cartons rouges au total, pour Kurzawa, Neymar et Paredes donc à Paris, et Benedetto et Amavi à Marseille.