Grenoble s'invite chez les grands

Grenoble s'invite chez les grands
Grenoble n'a pas manqué son retour en Ligue 1, le GF38 mise sur ses qualités mentales pour rester dans l'élite.

Moreira a retrouve la clé

Promise à un retour rapide en Ligue 2 par les observateurs, l’équipe de Grenoble a frappé un grand coup pour son retour dans l’élite après 45 ans de disette. A Sochaux, les joueurs de Mécha Bazdarevic ont livré un combat farouche avec au bout une victoire (1-2) et trois points précieux. Si le GF38 n’aligne pas une écurie qui fait rêver, l’effectif isérois est un mélange habile de joueurs rôdés aux joutes de la Ligue 2 et de revanchards, à l’image de Daniel Moreira, auteur du but de la victoire. Une réalisation qui mettait un terme à deux ans de régime sans but pour l’attaquant. " Jusqu'au but, je n'ai pas eu d'occasion et j'ai fait beaucoup d'appels dans le vide. Mais à l'extérieur, il faut s'attendre à de tels matchs ", expliquait Moreira, qui se fait un plaisir de retrouver samedi son ancienne équipe, Rennes, et un coach qu’il ne porte pas dans son cœur, Guy Lacombe. " Je ne me prends pas la tête sur ce match. Si j'ai une seule occasion comme ce soir, je ferai tout pour la mettre au fond. Et pouvoir ainsi sourire à Guy Lacombe… ", prévient malicieusement celui qui n’a pas marqué un seul but en deux saisons de Ligue 1 à Rennes.

Bazdarevic le sorcier


Avec un groupe qui a du batailler jusqu’à l’ultime seconde du championnat de Ligue 2, et qui a vécu une intersaison agitée dans les coulisses, Mécha Bazdarevic sait qu’il peut compter sur des joueurs costauds dans la tête. Un critère essentiel souvent dans la longue aventure qu’est la montée en Ligue 1. " Grâce à ces trois points, on va pouvoir travailler sereinement. Nos recrues, nous les avons eues tardivement, on travaille avec et peut-être que d'autres viendront nous renforcer. On va jouer jusqu'au bout avec nos moyens ", annonce l’entraîneur du GF38. Car après Laurent Battles et Daniel Moreira, Grenoble pourrait réaliser l'un des transferts de l'été en recrutant Sylvain Wiltord. Le Petit Poucet de la Ligue 1 aurait alors fière allure.

Claude Dautel