TV ‍: Un nouveau témoignage accablant contre Pierre Ménès

TV : Un nouveau témoignage accablant contre Pierre Ménès

Consultant vedette de Canal+, Pierre Ménès est pris dans la tornade médiatique depuis la diffusion du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » au sujet de la place des femmes dans le journalisme sportif.

La chaine cryptée, qui avait accepté de diffuser ce documentaire signé Marie Portolano, sur le départ pour M6, s’est en revanche opposée au passage des journalistes masculins interrogés, dont Pierre Ménès. Cette censure a bien évidemment fait encore plus de bruit que si les passages en question avaient été maintenus. L’extrait finalement diffusé où le consultant expliquait qu’il serait prêt à refaire son geste déplacé (soulever la jupe de Marie Portolano devant le public du Canal Football Club), entre autres propos sexistes, a mis Pierre Ménès sur le reculoir. Il a finalement avoué, à demi-mots, avoir dit beaucoup de bêtises à propos de ces évènements dans le documentaire. « Je n’ai pas volé toutes ces critiques. Dire que je le referais était une connerie », a reconnu celui que l’on surnommait Pierrot Le Foot à ses débuts.  

Les langues se délient ainsi, puisque L’Equipe affirme que Canal+ a déjà eu à faire avec plusieurs plaintes de personnes présentes autour de Pierre Ménès dans les émissions. Entre les journalistes, les maquilleuses, coiffeuses ou autres intervenantes, la chaine cryptée ne pouvait pas ne pas être au courant. « Je ne suis pas pour la mise au pilori de quelqu'un. Mais la protection dont il bénéficie, je l'ai moi-même constatée au début de ma carrière. Il m'a fait une remarque hyper-lourde et sexiste, lors d'une coupure pub, parlant des "putes de la télé". C'était carrément insultant, mais j'ai continué l'émission, ravalant ma colère. J'ai assuré à ma direction que si cela se reproduisait je quitterais le plateau immédiatement. J'ai eu droit à la réponse classique : "Tu sais comment il est, ne te mets pas dans cet état-là..." J'ai compris alors que s'il m'arrivait autre chose du même genre, je serais seule à me défendre. Mais j'ai su à qui j'avais affaire et j'ai toujours adopté ensuite un ton distant, voire revêche avec lui », a livré cette ancienne collaboratrice de Pierre Ménès, qui a préféré conserver l’anonymat.