Le président d'Ajaccio pourrait partir plutôt que finir sous les balles

Le président d'Ajaccio pourrait partir plutôt que finir sous les balles

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Jacques Nacer, assassiné mercredi en Corse était un proche d’Alain Orsoni, président de l’AC Ajaccio, tout comme l’était Antoine Sollacara, tué lui le 16 octobre dernier. Ancien nationaliste, Orsoni ne cache pas qu’il a le sentiment d’être le prochain sur la liste et cela l’incite à quitter ses fonctions à la tête de l’ACA et probablement l’Ile de Beauté. « Bien sûr que j'ai peur, parce que j'ai une famille, des enfants, une mère. Plus que de la peur, c'est du désespoir. Je vis très mal cette situation. Je pense que je vais quitter l'ACA. Nous sommes dans une situation complètement folle (...) Je suis personnellement atterré par ce que j'entends. On est en train de mettre une cible sur ma personne », a confié, sur France Info, Alain Orsoni, qui a déjà vécu de nombreuses années loin de Corse afin d’éviter les problèmes, lui ancien du FLNC, dont le frère est déjà tombé sous les balles. Seul problème pour partir, le président d'Ajaccio devra obtenir que son contrôle judiciaire soit levé, puisqu'il est toujours mis en examen avec son fils dans une affaire de règlements de comptes.