CdM ‍: Un Mondial sans l'Europe, l’UEFA menace

CdM : Un Mondial sans l'Europe, l’UEFA menace

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Alors que la FIFA envisage d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans, l’UEFA s’y oppose catégoriquement. Le président Aleksander Ceferin menace même de ne pas autoriser les sélections européennes à participer à un éventuel Mondial 2028.

Décidément, les réformes envisagées dans le football ne font jamais l’unanimité. Nouvel exemple avec le projet de la FIFA qui, au lieu d’organiser la Coupe du monde tous les quatre ans, comme c’est le cas actuellement, pense à réunir les meilleures nations de la planète tous les deux ans. Vous l’aurez compris, l’objectif est sûrement financier même si Gianni Infantino assure le contraire. « L’aspect sportif est la priorité, pas l’aspect commercial », s’est défendu le président de l’instance internationale.

Quoi qu’il en soit, l’idée de la FIFA augmenterait encore le nombre de compétitions et de matchs pour les joueurs qui se plaignent déjà régulièrement des calendriers surchargés. Or, avec une Coupe du monde tous les deux ans, les internationaux devraient se contenter de vacances réduites chaque été. Une hypothèse inconcevable pour le patron de l’UEFA, Aleksander Ceferin, qui a clairement menacé la FIFA de ne pas autoriser les sélections européennes à participer à un éventuel Mondial 2028, un Euro étant prévu cette même année.

« Avec ce calendrier, c’est impossible »

« La prochaine Coupe du monde, après 2022, aura lieu en 2026. En 2028, c'est l'Euro. S'il y a une Coupe du monde en 2028, alors les équipes européennes ne la joueront pas, a prévenu le dirigeant slovène dans les colonnes de Record. Est-ce que c'est toujours une Coupe du monde ? C'est une idée incroyablement irrationnelle, je ne sais pas pourquoi nous en avons besoin. Avec ce calendrier, c'est impossible. Imaginez ce que c'est, pour les joueurs, d'avoir un tournoi d'un mois chaque année. Ils ont plus de blessures de nos jours parce qu'ils jouent souvent, avec un calendrier complètement rempli. » De son côté, le patron de l’UEFA ne se gêne pas pour alourdir l’agenda avec une Ligue des Champions réformée.