La marque du « Kun »
« Je suis confiant car je n’ai jamais perdu contre le Brésil. » Sergio Agüero a mis un point d’honneur à accomplir lui-même sa prophétie. Grâce notamment à un doublé du joueur de l’Atlético Madrid, l’Argentine n’a laissé aucune chance à son meilleur ennemi en s’imposant 3-0, mardi au Stade des Travailleurs de Pékin. Un score reflétant la domination albiceleste, même si les vingt-deux acteurs avaient regagné les vestiaires sans modifier le tableau d’affichage initial. La donne changeait après la pause. Sur un centre-tir de Di Maria, Agüero poussait le ballon dans le but de la poitrine (1-0, 52e), avant de doubler la mise sur un caviar de Garay (2-0, 58e). Dans la tribune, le gendre du « Kun », Diego Maradona, pouvait exulter, d’autant que l’attaquant argentin, muet jusque là dans ce tournoi olympique, provoquait un penalty transformé par Riquelme (3-0, 76e). Humilié, le Brésil, qui n’avait pas encaissé le moindre but en quatre matchs, perdait ses nerfs à l’image de Lucas et Thiago Neves, expulsés en fin de match. Auteur d’un coup franc sur la barre transversale, Ronaldinho a quant à lui largement perdu son duel à distance avec Leo Messi, tranchant comme une lame.
Le Nigeria se joue des Diablotins
En finale, l’Argentine retrouvera le Nigeria, son bourreau en finale des Jeux Olympiques d’Atlanta (2-3). Les Super Eagles n’ont laissé aucune chance à la Belgique (4-1), dans le sillage de Chinedu Ogbuke, auteur d’un doublé. Derniers représentants du Vieux Continent, les Diablotins du Lillois Kevin Mirallas devront ainsi se rabattre sur la médaille de bronze face à une Seleção meurtrie.
Nicolas Soto
