Une star est née à Pékin
« Je ne veux pas sortir de ce rêve. Tout m’est tombé dessus d’un coup ». Angel Di Maria a le mérite de la franchise. Avant le tournoi olympique de foot à Pékin, la réputation de l’ancien joueur de Rosario Central n’avait pas dépassé les frontières du Portugal, où il est arrivé en 2007 pour succéder à l’idole de Benfica, Simão Sabrosa, parti à l’Atlético Madrid. Un but décisif en prolongation lors du quart de finale contre les Pays-Bas (2-1), un autre lors d’une finale fermée double tout contre le Nigeria (1-0) et tout a basculé pour le jeune homme de 20 ans, désormais convoité par les plus grosses écuries européennes. L’intéressé, appelé chez les A par Alfio Basile après le sacre olympique, botte en touche. « Mon avenir dépend du Benfica Lisbonne. Je suis à la disposition du club et de l'entraîneur Quique Flores. Le président Luis Filipe Vieira est très content de ce que j'ai fait pendant les Jeux Olympiques et maintenant que j'ai décroché la médaille d'or, il veut que je décompresse et que je rentre au Benfica. »
Les gros clubs se l’arrachent
Selon la presse portugaise, Di Maria pourrait bien quitter la Superliga avant la fin du mercato, le 31 août prochain. Et ce malgré la clause de cession de 30 millions d’euros brandie par le club lisboète. Car les prétendants (Real Madrid, Barcelone, Inter Milan, Chelsea, entre autres) ont les moyens de leurs ambitions. L’Argentin préfèrerait attendre un an avant de faire le grand saut. A moins que son club ne décide de faire une immense plus-value en vendant un joueur qui ne lui avait coûté que six millions d’euros.
Nicolas Soto
