Garcia dans le dur à Naples, il prend le PSG comme excuse

Garcia dans le dur à Naples, il prend le PSG comme excuse

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Quasi invincible sous Spalletti, Naples a débuté timidement avec Rudi Garcia. Dans le jeu comme dans les résultats, les Napolitains déçoivent. C'était le cas samedi avec un nul décevant au Genoa mais Rudi Garcia a tenté de dédramatiser la situation.

Naples a t-il déjà quitté le gotha européen qu'il avait su rejoindre la saison dernière ? Sous la houlette de Luciano Spalletti, le Napoli était une machine très séduisante qui faisait peur en Italie comme en Europe. Les Napolitains avaient facilement décroché le titre de champion avec 90 points, 4 défaites seulement dont la première lors de la 16e journée et une attaque prolifique (77 buts). Cette saison, avec Rudi Garcia en remplaçant de Spalletti, les choses ont bien changé. Naples peine avec 2 matchs gagnés sur 4 et surtout un contenu insuffisant. C'était encore le cas samedi soir au Genoa où le promu a même mené 2-0 avant le réveil des Napolitains pour arracher le match nul.

Naples se rate, la C1 l'obsède comme les grands clubs

Rudi Garcia était visé par les critiques des journalistes italiens. Cette nouvelle contre-performance dans le jeu comme au tableau d'affichage inquiète les Transalpins. Tuttomercato notamment parle de « l'absence de progrès notable et d'une continuité inquiétante avec la très mauvaise seconde période contre la Lazio » avant la trêve. Un peu sous pression, Rudi Garcia a tenté de justifier les errements collectifs aperçus à Gênes. Pour lui, cette prestation est peu significative avec la Ligue des champions à venir et un déplacement à Braga mercredi.

« Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Pour toutes les équipes, jouer en championnat avant la Ligue des Champions est toujours compliqué, regardez le Bayern et le PSG », a t-il lâché en conférence de presse même s'il a admis sa déception d'avoir « perdu deux points » contre un promu comme le Genoa. La carte C1 est bien pratique cette semaine, néanmoins dans un contexte aussi chaud qu'à Naples cela ne tiendra pas éternellement si les choses ne s'améliorent pas pour l'ancien entraîneur de l'OL et de l'OM.