Haaland et le Real, le mensonge de Guardiola

Haaland et le Real, le mensonge de Guardiola

Pour éviter de perturber Manchester City et son attaquant Erling Haaland, le manager Pep Guardiola a démenti l’existence d’une clause libératoire favorable au Real Madrid. Mais le consultant à l’origine de l’information assure que le coach mancunien ment.

L’Angleterre n’a d’yeux que pour Erling Haaland. Depuis le début de la saison, l’attaquant de Manchester City fait preuve d’une redoutable efficacité. A tel point que le Norvégien risque de rafler plusieurs records. A croire que le Cyborg ne se laisse pas perturber par la rumeur selon laquelle il aurait négocié une clause libératoire favorable au Real Madrid pour 2024. « Ce n'est pas vrai. Il n'a pas de clause de libération pour le Real Madrid ou toute autre équipe », a catégoriquement démenti son manager Pep Guardiola.

Mais de son côté, l’ancien Merengue Fernando Sanz, à l’origine de cette information dans l’émission El Chiringuito, dénonce un coup de bluff. « Pep Guardiola était obligé de dire ce qu'il a dit, a réagi le consultant. Mais la clause existe, même si je ne peux pas encore vous dire le montant. Je me souviens que lorsqu'il était au Borussia Dortmund, les gens disaient qu'il n'y avait pas de clause et finalement Manchester City a profité d'une clause pour le recruter. Je me rappelle aussi de la signature de Luis Figo qui avait dit dans un journal que tout était faux. Et le lendemain il était à Madrid. »

Le Real aurait bien un avantage

« Pep Guardiola disait qu'à cause de la crise sanitaire, ils ne pouvaient pas faire de grosses dépenses et quelques mois plus tard, ils ont recruté Erling Haaland. Chacun dit ce qu'il convient de dire, a résumé le fils de Lorenzo Sanz, ancien président de la Maison Blanche. Je ne dis pas que le Real Madrid a une priorité absolue. Ce que je dis, dans ce cas précis, c'est qu'il y a une clause avec des conditions avantageuses pour aller au Real Madrid. Mais si un autre club vient et offre 10 fois plus, et que le joueur préfère y aller, il ira là-bas. » L’avenir nous dira qui dit vrai sur ce dossier.