Roman Abramovich en France, c'est pas Chelsea ici

Roman Abramovich en France, c'est pas Chelsea ici

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Roman Abramovitch continue de payer au prix fort l’invasion de l’Ukraine par la Russie et sa proximité avec Vladimir Poutine. Même en France, l'ancien patron russe de Chelsea est visé.

Le business de Roman Abramovitch s’est totalement écroulé depuis le début de la guerre en Ukraine. Et pour cause, la proximité du propriétaire russe de Chelsea avec le président Vladimir Poutine coûte très cher au patron des Blues dans le cadre des sanctions économiques des pays européens à l’encontre de la Russie. Selon les informations relayées par le site Ekonomico ce lundi, la France a de nouveau sévi en saisissant 41 propriétés à des hommes d’affaires russes. Les maisons en question se situent principalement à Paris et sur la Côte d’Azur et représentent au total 573 millions d’euros. Parmi les 41 propriétés saisies par la justice française, une douzaine appartient à Roman Abramovitch, qui voit sa fortune baisser encore davantage avec les nouvelles sanctions de la France.

Roman Abramovitch plus ciblé que jamais par les sanctions

Depuis le début de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, le gouvernement français a saisi au total des biens russes pour une valeur de 23,7 milliards d’euros. Outre des maisons, les saisies comprennent des comptes bancaires, des cargos, des yachts ou encore des avions. Lors de la dernière saisie de propriétés par la France dans le cadre des sanctions contre la Russie, Roman Abramovitch s’est vu confisquer le Château de Croe à Antibes ou encore le villa Gouverneur à Saint-Barthélemy. De quoi réduire encore davantage la force de frappe du propriétaire de Chelsea, plus que jamais isolé financièrement par les sanctions de l’Europe. En revanche, la vente des Blues par l’oligarque russe traine en longueur même si Roman Abramovitch n’exerce plus aucun rôle au sein de la direction de Chelsea depuis de longues semaines en raison des sanctions du gouvernement britannique à son encontre.