L'Arabie Saoudite insultée ‍? La Premier League contrainte d'accepter

L'Arabie Saoudite insultée ? La Premier League contrainte d'accepter

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Une banderole affichée samedi dans le stade de Crystal Palace a mis en cause le patron de la Premier League et les propriétaires saoudiens. La police a décidé que cela ne méritait pas des sanctions.

C’est une banderole qui a fait parler toute l’Angleterre samedi, puisque pour la première fois Newcastle, passé sous la coupe de l’Arabie Saoudite, se déplaçait loin de St James’Park. Et le moins que l’on puisse dire est que l’accueil a été glacial pour les Magpies, conspués à leur sortie sur la pelouse et qui ont rapidement vu une banderole pas vraiment à la gloire de leur propriétaire. Outre Richard Masters, patron de la Premier League présenté comme avide d’argent avec les pieds dans le sang, ce dessin montrait un Saoudien le sabre à la main pour couper une tête et des messages destinées à rappeler certaines accusations émises contre ce pays (terrorisme, meurtre, censure, persécution, non-respect des droits de l’homme). Après le match, la police locale avait annoncé le déclenchement d’une enquête pour un éventuel « abus raciste », ce qui avait forcément choqué certains supporters de Crystal Palace, lesquels regrettaient qu’on s’attaque à leur liberté d’expression.

48 heures après l’apparition de cette banderole à Selhurst Park, la police londonienne a mis un terme à son enquête et a fait savoir qu’il n’y avait pas lieu d’aller plus loin. « Samedi, un spectateur nous a contactés pour nous faire part de ses inquiétudes concernant une bannière affichée lors du match Crystal Palace contre Newcastle à Selhurst Park. À la suite d'une évaluation, les agents ont conclu qu'aucune infraction n'avait été commise. Aucune autre mesure ne sera prise », a indiqué le service communication de la police de Croydon. Du côté des fans anglais, nombreux sont ceux qui ont ricané en rappelant qu'il fallait 30 secondes pour lire la banderole, et qu'il n'y avait pas réellement besoin d'une enquête de 48 heures pour tirer des conclusions.