Après avoir lâché son poste de président de l’Olympique Lyonnais et revendu ses parts dans le club de Crystal Palace, John Textor se prépare déjà à racheter un nouveau club… en deuxième division anglaise.
Malgré un échec cuisant du côté de Lyon en France, où il a dû laisser sa place de président à son amie Michele Kang, qui a réussi à sauver l’OL devant la DNCG mercredi, John Textor a toujours de grandes ambitions. Propriétaire de l’OL, mais aussi de Botafogo ou Molenbeek, l’investisseur américain veut continuer à être sur tous les fronts. Après avoir vendu ses parts dans le club de Crystal Palace à Woody Johnson, le patron d’Eagle Football Holding va vite revenir au centre du jeu en Angleterre. Puisque dans les semaines à venir, Textor envisage de racheter un club anglais. Pas Watford, alors que la rumeur a circulé ces derniers jours, mais plutôt Sheffield Wednesday, actuellement en deuxième division anglaise. « Je préfère nettement les clubs de Championship »
Un attrait confirmé par Textor en personne. « Sheffield Wednesday devrait pouvoir se battre pour le titre chaque année mais ce n’est pas le cas. Je suis un grand fan du football anglais. Mes enfants sont de grands supporters de Palace, et je crois que mon premier match de football a eu lieu contre Stockport County (club de 4e division). Mon premier match de Premier League était beaucoup plus ancien, ce qui m'a permis de découvrir une autre facette du football anglais. Je préfère nettement les clubs de Championship », a lancé Textor dans un podcast sur talkSPORT.
170 ME pour le rachat de Sheffield Wednesday ?
Douzième de Championship la saison passée, le club de Sheffield est loin de son glorieux passé. Champion d’Angleterre à quatre reprises, en 1903, 1904, 1929 et 1930, il végète en deuxième division et a connu des difficultés financières ces dernières années. Puisqu’après avoir manqué à plusieurs reprises le paiement des salaires de ses joueurs, Sheffield Wednesday est même interdit de recrutement jusqu’en 2027. Pas forcément une bonne nouvelle pour Textor, qui semble pourtant bien décidé à discuter avec le propriétaire thaïlandais Dejphon Chansiri, qui demande plus de 170 ME pour lâcher son club.