Chelsea a peur, la haine anti-Abramovitch monte ‍!

Chelsea a peur, la haine anti-Abramovitch monte  !

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Chelsea affrontera Liverpool dimanche à Wembley, et Thomas Tuchel ne l'a pas masqué, il craint que son club, qui appartient à un milliardaire russe, soit dans le collimateur de toute l'Angleterre.

Ce dimanche, dans un stade de Wembley qui sera comble, et qui est désormais éclairé en jaune et bleu, les couleurs de l'Ukraine, Chelsea et Liverpool s’affronteront en finale de la Carabao Cup. Il s’agira là de la première sortie des Blues depuis le début de l’envahissement de l’Ukraine par la Russie, un événement qui a évidemment eu un retentissement énorme au sein du club londonien, propriété du milliardaire russe Roman Abramovitch, que l’on sait proche de Vladimir Poutine. Avant ce match, Thomas Tuchel a fait face à la presse, et plutôt que de taper en touche, ce qui n’est pas le genre de l’entraîneur allemand, ce dernier a reconnu qu’il s’attendait à quelques soucis. L’ancien coach du PSG le sait, Chelsea focalise l’attention, car des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent en Grande-Bretagne afin que les biens de Roman Abramovitch soient gelés, comme le sont certains d’autres hommes d’affaires russes présents en Angleterre. Pour l’instant, Boris Johnson n’a pas encore frappé au porte-monnaie le propriétaire du vainqueur de la dernière Ligue des champions, et cela fait encore grimper la colère. Pour Thomas Tuchel, il est clair que son équipe va se heurter à la rage du public.

Tuchel sait que Chelsea va être pointé du doigt 

L’entraîneur allemand n’a donc pas éludé cette question et avoue même comprendre que Chelsea puisse provoquer ce genre de sentiment négatif. « Dans une certaine mesure, je peux comprendre les critiques envers notre club et envers nous qui le représentons. Ça, je peux évidemment le comprendre et nous ne pouvons pas l’effacer (...) Nous sommes conscients de tout cela, mais peut-être que les gens doivent aussi comprendre que moi, en tant qu'entraîneur ou les joueurs, nous n'avons pas d’informations supplémentaires, et que c’est aussi notre droit de ne pas faire de politique, de nous focaliser sur le sport (...) Nous ne devons pas dire que ce n'est pas un problème. La situation en général, pour moi et pour mon staff et pour tout le monde ici, pour les joueurs, est horrible. Je suis au courant de tous les scénarios et de toutes les discussions en ce moment, a confié le manager de Chelsea, qui avoue à titre personnel être sous le choc des événements en Ukraine. La guerre en Europe était impensable pour moi pendant longtemps. »

A la veille de cette finale, malgré la pression des élus travaillistes qui demandant au Premier ministre de geler les avoir de Roman Abramovitch, et de lui interdire notamment de garder le club de Chelsea, ce dernier n’a pas souhaité répondre à la BBC sur ce sujet. On ne sait d’ailleurs pas si le milliardaire russe sera dimanche à Wembley pour assister au match de son équipe face à Liverpool. Nul doute que si c’est le cas, Abramovitch pourrait entendre des chants peu agréables à son encontre et à celui de son pays. Sur les réseaux sociaux, les Blues prennent en tout cas déjà des vagues de messages enragés.