Ang ‍: Tottenham planté, Conte laisse planer la menace

Ang : Tottenham planté, Conte laisse planer la menace

Nommé manager de Tottenham en novembre dernier, après le licenciement du Portugais Nuno Espirito Santo, Antonio Conte réclame des recrues pour son effectif cet hiver. Et pour obtenir gain de cause, l’Italien n’hésite pas à laisser courir le bruit d’un départ soudain.

Ce n’est un secret pour personne, Antonio Conte fait partie de ces entraîneurs imprévisibles. Le genre de technicien capable de quitter l’Inter Milan après un titre de champion d’Italie si ses dirigeants décident d’affaiblir l’équipe pour des raisons financières. Par la suite, l’Italien a également prouvé que sa signature n’était pas facile à obtenir, ce que Tottenham pourra confirmer. Alors après sa nomination en novembre dernier, les Spurs savent que leur manager peut très bien les planter en cas de contrariété.

Conte ne promet rien…

Justement, voici que l’ancien sélectionneur de l’Italie réclame du renfort pour son effectif. Et ce dès cet hiver. « Si le recrutement est important pour atteindre mes objectifs ? Oui, bien sûr, a répondu Antonio Conte aux médias anglais. Je n'ai pas perdu mes ambitions. J'aime me battre et être compétitif. Je sais qu'il n'y a qu'une seule équipe qui peut soulever le trophée à la fin de la saison. Mais je ne veux pas perdre mes caractéristiques. Je n'ai pas envie de perdre ma détermination, mon envie. Sinon j'irais contre moi-même. Je veux garder ces caractéristiques de vainqueur. »

Du coup, s’il n’obtenait pas les renforts souhaités, Antonio Conte serait-il toujours le manager de Tottenham après les deux prochains mercatos ? « Honnêtement, j'aime vivre au présent sans trop penser à l'avenir, a esquivé le coach des Spurs. C'est important de vivre dans le présent, d'essayer d'améliorer la situation. Parce que le présent c'est maintenant, et le futur c'est plus tard. Et le futur pourrait être trop tard pour nous. On doit être concentrés sur le présent. Ensuite on verra. » Rien de très rassurant pour le président Daniel Levy.