Ang ‍: Abramovitch bientôt viré, Chelsea en danger ‍?

Ang : Abramovitch bientôt viré, Chelsea en danger ?

Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea n’est plus le bienvenu en Grande-Bretagne, à la suite du conflit entre la Russie et l’Ukraine. L’homme d’affaires de 55 ans partage une étroite relation avec Vladimir Poutine.

Abramovitch, le coup de Blues. En Grande-Bretagne, on ne souhaite plus revoir Roman Abramovitch poser un pied sur le territoire. Non, on ne lui reproche pas de mauvais résultats avec Chelsea ou une mauvaise gestion du club mais sa très proche relation avec Vladimir Poutine. Une proximité qui dérange après que le président de la Russie ait déclaré la guerre à l’Ukraine ces dernières heures. D’après RMC Sport et de nombreux médias outre-Manche, le propriétaire des Blues est interdit de rentrer dans le pays. L’entrepreneur russe est pris pour cible par les services de l’immigration britannique et fait la Une des tabloïdes, dont The Sun. « Reste Dehors. Le pote de Poutine n’est pas le bienvenu au Royaume-Uni » affiche le quotidien britannique.

Abramovitch menacé en Premier League ?

Le milliardaire russe n’en est pas à son coup d’essai. En 2018, l’oligarque avait déjà été interdit de rentrer sur le territoire britannique à cause de tensions diplomatiques entre les deux nations, à la suite d’une tentative d’empoisonnement d’un agent double et de sa fille. Ce jeudi, Roman Abramovitch est attaqué par les députés britanniques. Chris Bryant a demandé à ce que l’on saisisse les biens du propriétaire des Blues, dont Chelsea. « M. Abramovitch ne devrait plus pouvoir être propriétaire d'un club de football dans ce pays ? Nous devrions envisager de saisir certains de ses biens, y compris sa maison de 152 millions de livres sterling, et nous assurer que d'autres personnes ayant un visa de niveau 1 comme lui ne se livrent pas à des activités malveillantes au Royaume-Uni » a déclaré le député socialiste. Il y a quelques mois, on lui reprochait d’ailleurs d’avoir acheté le club londonien sous la pression de Vladimir Poutine en 2003.