Ang ‍: 600 ME de plus, Abramovitch se rachète une conscience

Ang : 600 ME de plus, Abramovitch se rachète une conscience

Contraint de vendre Chelsea après les sanctions infligées par le gouvernement anglais, Roman Abramovitch a revu son prix à la hausse. Le propriétaire des Blues, considéré comme un soutien du président russe Vladimir Poutine, réclamerait environ 600 millions d’euros de plus pour la bonne cause.

A ce rythme, la vente de Chelsea risque de prendre encore quelques semaines ou mois supplémentaires. Le propriétaire Roman Abramovitch, contraint de vendre début mars après les sanctions décidées par le gouvernement anglais, n’a toujours pas acté le rachat. Trois candidats sont encore en course pour rafler la mise. Mais aucun accord n’a été trouvé pour le moment. Il faut dire que le dirigeant considéré comme un allié de Vladimir Poutine n’est pas facile à satisfaire.

Chelsea pour 3 milliards d'euros 

Le patron londonien réclamait initialement 2 milliards de livres (2,3 milliards d’euros) aux investisseurs intéressés. Avant de revoir ses exigences à la hausse. Selon plusieurs médias britanniques dont Sky Sports, Roman Abramovitch aurait demandé aux potentiels repreneurs d’ajouter 500 millions de livres, soit environ 592 millions d’euros, à leur offre. Ainsi, le total avoisinerait les 3 milliards d’euros, ce qui permettrait au propriétaire russe de reverser plus d’argent à des œuvres caritatives.

En effet, l’homme d’affaires avait annoncé sa volonté d’offrir le produit net de la vente à une fondation au profit de toutes les victimes de la guerre en Ukraine. Une manière pour lui de redorer son image, le tout sur le dos du futur repreneur qui devra financer l’élan de générosité du vendeur... Au total, selon la nouvelle demande de Roman Abramovitch, un montant estimé à 1,2 milliard d’euros pourrait être reversé à des œuvres caritatives. Reste à savoir si les candidats au rachat Stephen Pagliuca, le consortium de Todd Boehly et Martin Broughton, soutenus par Lewis Hamilton et Serena Williams, accepteront cette drôle de condition.