Anelka ‍: « ‍Les journalistes, ils sont graves ‍»

L’attaquant de Chelsea, rarement très bavard est venu à la rescousse de Raymond Domenech, dont il estime que la presse française a fait un bouc émissaire. « Ça change vite… Aujourd’hui, il est le mal-aimé. Comme Aimé Jacquet à l’époque. Maintenant, Jacquet est le roi. Parce qu’il a gagné une Coupe du monde. Tout peut vite changer, il faut juste être patient, être fort dans la tête. Et lui, il patiente. Peut-être que dans six mois, il sera le boss et plus personne ne pourra l’insulter (...) Il provoque, oui, parce que les journalistes le provoquent. Quand je vois les questions qu’on lui pose. C’est devenu un jeu. Des fois, tu n’as pas envie de répondre. Des fois, tu entres dans le jeu et tu réponds à côté. Faut comprendre. Quand je vois les questions des médias français… Ils cherchent toujours quelque chose. Nous les joueurs, on grille les provocations. On en parle. On se dit, "les journalistes, ils sont graves" », explique Nicolas Anelka dans un entretien avec 20 Minutes.