Lyon, un point sinon rien

Lyon, un point sinon rien

Pour n’avoir su conserver l’avantage acquis en première période, l’OL repart de Munich avec un point néanmoins précieux (1-1). Le champion de France avance lentement.

Encore un coup de pied arrêté


Pour tenter d’infliger au Bayern sa deuxième défaite de rang à domicile, Claude Puel avait choisi de titulariser en pointe la paire Fred-Benzema. Un duo censé semer le doute dans la défense centrale bavaroise, au sein de laquelle le jeune Brésilien Breno remplaçait numériquement le capitaine van Bommel, écarté par Jürgen Klinsmann. Les débats étaient âpres d’entrée et Juninho commençait son récital de coups francs (5e). L’OL avait toutefois quelques difficultés à contenir les montées de Lahm. Ce dernier se lançait dans un slalom mais sa frappe n’inquiétait pas Lloris (8e). Après un tacle de Mensah limite sur Klose dans la surface (10e), les visiteurs repartaient à l’attaque. Monté aux avant-postes, Réveillère adressait une superbe frappe qui rasait la lucarne de Rensing (16e). Le gardien du Bayern, qui s’était mis en évidence sur un coup franc de Juninho prolongé de la tête par Fred (11e), jouait de malchance quelques minutes plus tard. La frappe de Juninho était en effet déviée par Demichelis dans son propre but (0-1, 25e). La sortie sur blessure de Govou (36e) n’entamait pas le moral lyonnais, d’autant que Lloris se mettait au diapason en mettant Toni en échec (30e et 40e). Ce résultat, pas illogique, à la pause n’était pas du goût du public de l’Allianz Arena.

Le Bayern pousse en vain


Les hommes de Klinsmann passaient la vitesse supérieure après le repos. Si Toni ratait le cadre de justesse (47e et 50e), Zé Roberto, esseulé au second poteau sur un centre de la droite signé Klose, faisait mouche et embrasait l’enceinte munichoise (1-1, 52e). Les situations chaudes s’accumulaient sur le but de Lloris, avec Toni et Ribéry dans quasiment tous les coups, mais l’ancien Niçois veillait. Les derniers barouds d’honneur du Bayern n’y faisaient rien. Le partage des points, logique au vu de la partie, arrangerait presque les deux équipes.

Nicolas Soto