St-Etienne et Lyon, c'est pas moi c'est l'autre

St-Etienne et Lyon, c'est pas moi c'est l'autre

Le derby entre Lyon et St-Etienne n'a pas été un sommet du foot, mais il débouche sur une polémique digne d'une cour d'école.

Au lendemain du match entre Lyon et St-Etienne, les dirigeants des deux clubs semblent vouloir se lancer dans une guerre des mots à travers des communiqués. Une attitude qui ne grandit pas les deux formations, ou plutôt ceux qui les dirigent. Après les propos plus maladroits qu’autre chose d’Alain Perrin, Lyon avait renvoyé son ancien entraîneur dans les cordes avec une virulence exagérée. Moins d’une heure plus tard, les dirigeants de l’ASSE en ont remis une couche.

« Tous les français, qui regardaient le match, ont vu la faute de Boumsong sur Ilan qui aurait dû se solder par un pénalty pour l’ASSE. Monsieur Lannoy n’a pas vu la faute ce qui, à vitesse réelle, peut-être pardonnable. Alain Perrin a réagi à chaud, ce qui est aussi pardonnable, quand on constate, en plus, que l’ASSE a déjà perdu une demi-douzaine de points à cause d’erreurs d’arbitrage cette saison, et doit lutter ainsi pour son maintien en L1. Ce qui est moins pardonnable est d’avoir vu les images vidéos et de considérer qu’il n’y a pas penalty. C’est pourtant ce qu’a continué à affirmer Jean-Michel Aulas dans le vestiaire des arbitres devant Monsieur Lannoy et devant Bernard Caïazzo après le match, alors qu’il avait revu les images. C’est pourquoi, l’ASSE estime que mettre en cause l’arbitre Monsieur Lannoy ou l’entraîneur des Verts Alain Perrin comme on peut le lire dans le communiqué de l’OL, le lendemain du match,  où normalement on doit retrouver plus de sérénité et d’objectivité, n’est pas d’une grande noblesse. Depuis plusieurs derbies, les dirigeants stéphanois privilégient avant et après les matchs, une rivalité saine sans violence verbale. Ils continueront dans le même sens, dans l’intérêt de l’image et de l’éthique du football », affirme sans rire le club stéphanois dans un communiqué.