Quand Ibrahimovic s'éclate, ce sont les Verts qui trinquent

Quand Ibrahimovic s'éclate, ce sont les Verts qui trinquent

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Bête noire ou pas, le PSG n’a pas tremblé une seconde devant Saint-Etienne pour conforter sa position de leader de la Ligue 1 (2-0). Zlatan Ibrahimovic a comme d’habitude guidé les siens vers la victoire grâce à un doublé, ce qui lui permet d'atteindre les 40 buts cette saison, nouveau record du club.

Avec le nul de Lille et la défaite de Lyon, Saint-Etienne n’avait rien à perdre et beaucoup à gagner avec ce déplacement à Paris. Toutefois, si Christophe Galtier tentait bien un coup en changeant quelque peu son dispositif, le match tournait très rapidement en faveur des Parisiens. Après un petit round d’observation, et une claquette de Sirigu sur une frappe de Tabanou (13e), la première accélération parisienne était la bonne, même si les Stéphanois n’allaient pas du tout la digérer. Sur un dribble d’Ibrahimovic dévié par Sall, Matuidi récupérait un ballon nettement en position de hors-jeu, mais M. Jaffredo ne suivait pas son assistant, laissant l’action se poursuivre en jugeant la remise du défenseur stéphanois volontaire, chose assez difficile à croire. Le tir contré de Matuidi revenait sur Ibrahimovic qui marquait d’un tir croisé écrasé à la stupeur des Stéphanois (1-0, 13e). Un but qui avait le don d’énerver tout le monde, et si Cavani échappait au carton pour une simulation grossière dans la surface, ce n’était pas le cas de Brandao, qui d’un coup de coude violent sur Cabaye, échappait miraculeusement au rouge (23e). Cela n’empêchait pas Paris de se mettre rapidement à l’abri, avec encore une fois un Ibrahimovic intenable. A l’origine d’un décalage sur Matuidi, il était ensuite à la réception d’un centre contrée de Cavani pour marquer de près devant Ruffier (2-0, 41e). Un score logique à la pause, surtout que Cavani avait entre temps manqué une reprise croisée après un service en or d’Ibrahimovic (33e). 

Après la pause, l’ASSE revenait sur le terrain avec de meilleures intentions et Corgnet manquait une énorme occasion d’égaliser. Après un gros travail de Mollo, le ballon revenait à l’ancien lorientais dans la surface, et malgré le but ouvert, le cadre se dérobait devant lui (48e). Le PSG se relâchait clairement et Trémoulinas (52e) puis Guilavogui (59e) et Erding (60e) sollicitaient Sirigu. Mais l’embellie stéphanoise ne durait pas, et la dernière demi-heure était beaucoup plus terne, avec des Parisiens en mode gestion de cette avance suffisante à défaut d’être confortable. Une confirmation de plus, si besoin était, de la mainmise des Parisiens sur ce championnat, alors que le titre leur tend désormais les bras.