Le foot fait souffrir les patrons des Verts

Le foot fait souffrir les patrons des Verts

Sortant de son mutisme, Bernard Caïazzo a reconnu que la situation des Verts était une grosse source d'inquiétude pour les dirigeants.

Depuis plusieurs semaines, la direction de l'AS Saint-Etienne semblait très discrète malgré la désastreuse situation de l'équipe en ligue 1. 19e et relégables, les Verts sont au bord du gouffre et Bernard Caïazzo ne le cache pas.

« L’ASSE occupe actuellement toutes nos pensées jour et nuit à Roland Romeyer (NDLR : co-président du club)  et moi. Nous n’imaginions pas que le football pouvait faire autant souffrir. C’est vrai aussi pour tous ceux qui aiment le club et qui, comme nous, se font du souci et du mauvais sang. C’est vrai pour la direction du club, pour le staff, pour tous ceux qui travaillent au club, mais aussi pour tous les supporters et j’en suis certain aussi, pour tous les joueurs. Colère, tristesse, frustration, nous passons par tous les sentiments. L’ASSE est avec 5 ou 6 autres équipes, comme «tombée à la mer». On peut considérer qu’il s’agit d’un accident industriel comme c’est déjà arrivée à d’autres dans un passé récent. Les raisons, nous les connaissons. Nous en reparlerons après la fin de saison, car cela n’apporte rien de concret actuellement dans notre situation de faire une analyse complète. Quand on tombe à la mer, la priorité des priorités est de se sauver, pas de faire des analyses sur le bateau ou l’équipage. L’urgence est de sauver l’ASSE », explique le co-président de St-Etienne, qui lance un appel à la mobilisation générale pour sauver ce qui peut encore l'être.

« La première règle est donc de garder calme et sang froid pour, sur le terrain, jouer son jeu avec ses qualités sans rien regretter. Nous avons confiance dans notre staff et joueurs. Les sept matchs qui viennent sont à la portée des Verts à condition que chacun se mobilise avec détermination sans paniquer. Les supporters doivent savoir que les joueurs sont conscients de la situation et veulent sortir le club de l’impasse », prévient Bernard Caïzzo. Pouvait-on en douter ?